Le groupe malmédien Gehlen n’arrête pas de se diversifier: la construction de remorques de camions
Le groupe Gehlen reprend les activités des établissements Joseph Royen, à Soumagne, et continue son développement, qui semble effréné.
Publié le 17-02-2022 à 08h00
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De la construction sous toutes ses facettes à l’hôtellerie, en passant par le secteur des loisirs (avec notamment le cinéma Moviemills), le groupe Gehlen ne cesse de se développer et de se diversifier; bien au-delà de l’activité de terrassement à l’origine de la première société fondée en 1986 par le Malmédien Roger Gehlen.
Ce consortium de multiples entreprises compte plus de 500 collaborateurs et ne cesse donc d’étendre ses tentacules économiques (lire ci-dessous).
Il y a peu, son projet de créer la plus haute escalade d’Europe a été choisi pour donner une nouvelle vie à la basilique de Cointe, à Liège. D’un secteur à un autre, voilà qu’on apprend désormais qu’il reprend les activités d’une société active dans la construction de remorques et semi-remorques pour camions, à Soumagne. Le transfert d’activité est en train d’être finalisé au niveau administratif. Ce n’est qu’une question de jour, nous dit-on au siège de Malmedy, où l’on ne souhaite pas encore s’étendre sur le sujet, alors que le transfert a été autorisé par le tribunal de l’entreprise de Liège, en décembre 2021.
Ets Joseph Royen
La future nouvelle activité du groupe Gehlen est celle développée depuis 1971 par les établissements Joseph Royen, implantés dans l’avenue de la Résistance, à Soumagne, à côté de l’entrée-sortie d’autoroute: la fabrication de remorques et semi-remorques destinées au transport spécial, au transport d’engins de chantier, du bois et de matériaux de construction.
Le constructeur soumagnard vend ses remorques en Belgique, bien sûr, mais aussi à l’étranger, surtout en France et en Allemagne mais aussi au Grand-Duché de Luxembourg et en Grande-Bretagne, entre autres. Il a aussi notamment adapté des remorques de camions pour qu’elles puissent transporter des ailes d’avions Airbus.
Néanmoins, la société familiale, qui comptait une trentaine de salariés, a traversé plusieurs zones de turbulences. Après une précédente procédure de réorganisation judiciaire en 2011, elle en a connu une nouvelle en 2020, avec un sursis prolongé à plusieurs reprises par le tribunal de l’entreprise de Liège, jusqu’à l’issue du verdict de transfert de l’activité au groupe Gehlen, lequel ajoute donc une corde à son arc, qui complète ses autres activités.