Balle dans la tête d’une fillette à Seraing: son frère n’a pu être entendu, la Justice attend les résultats des analyses
L’audition du frère de Mélissa, qui a accidentellement tiré une balle dans la tête de sa petite sœur de deux ans et demi à Seraing, n’a pas pu avoir lieu ce jeudi. Très traumatisé, le gamin de cinq ans pleurait beaucoup.
Publié le 08-04-2022 à 11h40 - Mis à jour le 08-04-2022 à 12h04
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Une semaine après le drame survenu dans une habitation de Seraing, l’enfant de cinq ans qui a accidentellement tiré une balle dans la tête de sa petite sœur n’a pu être entendu ce jeudi par les enquêteurs spécialisés dans l’audition de mineurs .
L’audition qui se faisait en présence d’un interprète a été rapidement écourtée, en raison des pleurs de l’enfant, lequel est bien évidemment traumatisé par ce qui s’est passé.
"Il se trouvait en larmes", explique le procureur de division de Liège, Damien Leboutte."On a essayé de jouer un peu pour détendre l’atmosphère, mais ça n’a rien donné.On s’en doutait un peu au vu de son jeune âge, il fallait néanmoins essayer."
Aucune autre date pour une nouvelle audition n’est programmée
La thèse de l’accident est bien entendu retenue par les autorités judiciaires dans ce drame, l’arme étant détenue légalement par son propriétaire qui est tireur sportif, mais la Justice souhaiterait néanmoins savoir comment le gamin a pu mettre la main sur le CZ38, qui devait normalement être hors de portée de tout enfant.
"Lorsque les services de police arrivent sur les lieux, l’arme est alors enfermée dans une boîte, comme ça doit l’être.Le propriétaire a l’air de dire qu’elle était bien enfermée avant le drame", précise Damien Leboutte. "L’enquête tentera de démontrer s’il y a eu une imprudence de la part du propriétaire de l’arme."
Son état de santé est stable et son pronostic vital serait un peu meilleur.
Grièvement blessée à la tête, la fillette de deux ans et demi se trouve actuellement au CHRde la Citadelle, à Liège, "toujours plongée dans le coma", selon le procureur de division."Son état de santé est néanmoins stable et son pronostic vital serait un peu meilleur", précise Damien Leboutte.
Des relevés sur les mains des personnes présentes
L’enfant qui a tiré sur sa sœur ne devrait pas être réentendu. À l’heure actuelle, les autorités judiciaires liégeoises attendent les résultats des analyses effectuées par le laboratoire scientifique de la police judiciaire fédérale (PJF). Des prélèvements ont notamment été effectués sur les mains des personnes présentes pour relever d’éventuelles traces de poudre et ainsi confirmer ou infirmer que l’enfant est bien le tireur.