Ils tenaient des bars de prostitution
Les avocats de la défense ont commencé les plaidoiries dans un dossier à charge d’une quinzaine de prévenus qui doivent répondre de leur implication à des degrés divers dans la tenue de maisons de débauche à Seraing dans la rue Marnix et d’un bar à champagne à Oreye (lire notre édition d’hier).
Publié le 20-01-2022 à 06h00
Lors de la précédente audience, le parquet avait requis des peines cumulées pour un total allant jusqu’à quatre ans et dix mois de prison à l’encontre du principal prévenu.
Au départ, l’enquête s’intéressait au principal prévenu dans le cadre d’un dossier de vol de lingots d’or. C’est lors d’écoutes que les policiers se sont rendus compte que les intéressés étaient impliqués dans des locations de quatre immeubles dédiées à la prostitution dans la rue Marnix à Seraing et du bar “Le night love” à Oreye. Des faits qu’ils auraient commis entre 2012 et 2015.
L’homme qui a déjà été condamné à plusieurs reprises aurait, selon le parquet, organisé son insolvabilité. Lors de la première audience, le principal prévenu a déclaré qu’en réalité, les lieux étaient gérés par ses compagnes successives et qu’il leur donnait un coup de main. Le comptable de l’intéressé est également poursuivi devant le tribunal.
Me Buisseret, l’avocate du principal prévenu a plaidé la clémence. Me Laurent Jaminon, l’avocat d’un homme qui avait des armes, a plaidé que son client avait repris les armes du principal prévenu parce que ce dernier avait menacé de tuer son ex-femme. Me Jaminon a plaidé l’acquittement pour l’état de nécessité. L’avocat a plaidé le dépassement des délais raisonnable ou le sursis probatoire.
Me Julie Meyer, l’avocate du propriétaire de deux immeubles à Seraing, a plaidé l’acquittement pour son client en estimant qu’il n’avait pas fait de profit anormal et que son client était victime de sa réputation sulfureuse. Me Meyer a aussi plaidé le sursis probatoire. Deux autres audiences sont prévues pour clôturer ce dossier.