La piscine de Neupré chauffée grâce à la géothermie ?
La Régie communale de Neupré va bénéficier d’un subside pour un projet géothermique. Où ça ? À la piscine communale.
Publié le 12-01-2023 à 06h00 - Mis à jour le 12-01-2023 à 07h33
:focal(1373.5x841.5:1383.5x831.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZLX5IPXMYZHFJM2QRFUHRLO4K4.jpg)
La Région wallonne va accorder un subside d’1,3 million d’euros à la Commune de Neupré afin de mener un projet sur le potentiel de géothermie de son sous-sol.
Une piscine écologique à énergie non polluante
C’est dans le cadre de l’appel à projet "Géothermie peu profonde" que la Commune de Neupré a décroché le subside d’investissement le plus important de son histoire auprès de la Région wallonne. En réalité, c’est la piscine communale qui est sujette à évolution. La finalité serait de pouvoir alimenter le chauffage de l’eau de la piscine ainsi que l’eau chaude sanitaire grâce à ce système. "Le but serait que cela couvre toute la quantité d’énergie pour ces deux fonctions, explique Charles-André Verschuren, échevin de l’Énergie et des Finances. Cela s’inscrit dans le cadre d’une dynamique que nous avons déjà mise en place à l’école de Rotheux. On y a aussi fait de la géothermie, même s’il s’agit d’une technologie différente, et nous avons une réponse qui est positive au niveau du sol. Nous savons qu’il y a d’autres installations aux alentours qui fonctionnent sur ce principe. Après, nous avons besoin de beaucoup de chaleur, il va falloir creuser profondément, à un peu plus de 100-150 mètres de profondeur."
Tout dépendra des forages
La Commune de Neupré a déjà mené des études concernant certains points de ce projet mais, en réalité, ce sont surtout les forages (qui seront menés au printemps 2023) qui en détermineront les possibilités d’aboutissement. "Ce genre de projet n’offre pas une garantie de réussite dès le départ. Nous avons déjà fait des études qui nous permettent de caractériser le besoin en quantité de chaleur, la faisabilité de manière générale." Maintenant, il faut passer aux études de terrain et 900 000 € sont prévus pour les phases de pré-étude et de forage. "Ils sont indispensables aux tests car c’est eux qui vont révéler si nous trouvons la quantité de chaleur nécessaire pour l’énergie. Après, nous verrons si cela vaut la peine de faire le reste du projet."
La Commune sait qu’elle prend un risque mais elle préfère s’inscrire dans une dynamique écologique.