Les vélos-cargos de l'entreprise liégeoise, Rayon9, séduisent toujours plus
L’opérateur VOO troque trois camionnettes de techniciens contre des vélos-cargos pour ses installations à domicile.
Publié le 16-05-2023 à 09h07 - Mis à jour le 16-05-2023 à 10h17
La société de télécommunication, VOO, a fait appel à la société liégeoise Rayon9 afin d’adapter son activité aux enjeux climatiques actuels. Pour rappel, Rayon9, c’est la société cyclo-logistique qui effectue des livraisons à vélo, à Liège.
Petite particularité ici, VOO a décidé de former directement ses techniciens pour que, peut-être, au terme d’un projet pilote, qui prendra fin le 31 mai, ils abandonnent leur camionnette et les émissions de CO2 qui vont avec, au profit de vélos-cargos.
Quels ajustements ?
Afin de mener à bien ce projet, les collaborateurs de Rayon9 ont dû étudier le métier de technicien et évaluer si, oui ou non, troquer une camionnette de plusieurs tonnes contre un petit vélo à assistance électrique était faisable. La réponse ? Bien sûr ! Mais à quelques conditions.
”Un de nos coursiers a accompagné un technicien de VOO lors de sa tournée journalière pour évaluer les besoins matériels de celui-ci”, explique Serge Mignonsin, cofondateur de Rayon9. Ensuite, “il a fallu écoler les ouvriers, leur apprendre à rouler en vélo-cargo, à se déplacer en ville avec une charge”, ajoute le cofondateur. Après une journée de formation, les trois techniciens volontaires étaient parés pour enfourcher leur nouvelle monture et tester cette manière unique de travailler.
Marie-Pierre Dinsart, attachée de presse pour le groupe VOO, se réjouit de cette initiative “100 % liégeoise”. “C’est un beau grand projet qui, s’il porte ses fruits, pourra continuer et, peut-être, s’étendre dans d’autres centres urbains”, ajoute la porte-parole. “Pour l’instant, nos techniciens sont ravis et tout se passe très bien. Maintenant, il va falloir évaluer la durabilité de ce type de mobilité puisque, pour certaines interventions, il faut très peu de matériel mais, pour d’autres, comme des raccordements en façade, par exemple, il faut une échelle”, détaille-t-elle. Difficile, en effet, de transporter de tels outils à deux-roues.
Mais l’heure est, pour l’instant, aux réjouissances car, rouler à vélo, s’il fait beau, c’est un geste pratique et, surtout, écologique. Une bonne nouvelle pour la mobilité douce à Liège et pour la planète.