Grivegnée : Il égorge sa femme à l’endroit où il égorge les moutons
Les filles du couple ont découvert le corps sans vie de leur maman dans la cave
Publié le 27-01-2023 à 10h06
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Abrahim Oufrirh El Khoulati, 45 ans, a écopé de douze mois de prison avec sursis pour avoir commis des coups et des menaces sur ses enfants et son épouse, une dame qu’il a ultérieurement égorgé dans la cave de l’habitation rue de Herve à Grivegnée ! Le 26 décembre 2021, les filles du couple ont découvert le corps sans vie de leur maman. Mais avant ce drame, les enfants et la mère s’étaient déjà rendus au commissariat pour dénoncer un climat de terreur et de menaces. En effet, selon les déclarations des membres de la famille, Abrahim Oufrirh El Khoulati avait précédemment plusieurs fois menacé son épouse âgée de 47 ans, de “l’égorger comme un mouton.”
Le 8 juillet 2020, il lui a déjà porté des coups. Le 12 décembre 2019 il a porté des coups à deux de ses filles mineures nées en 2006. Le 8 juillet 2020, il a menacé son épouse de l’égorger. En décembre, il lui a porté plus d’une vingtaine de coups de couteau au niveau de la nuque. Il a commis ces faits dans la cave sur le billot qui lui servait à réaliser des égorgements de moutons… La tête de la malheureuse ne tenait pratiquement plus à son corps lorsque les faits ont été découverts. Les filles du couple, alors qu’elles cherchaient leurs parents, ont fait l’horrible découverte. Alors qu’il comparaîtra avant la cour d’assises pour le meurtre de son épouse, le dossier de menace a été traité précédemment.
Le dossier révèle que les enfants et l’épouse se sont plaints d’un véritable climat de terreur. L’homme buvait de l’alcool tous les jours et fumait de la marijuana. Les victimes ont décrit des scènes d’une violence inouïes lors desquelles le suspect aurait tout cassé et aurait menacé de mort son épouse. Il n’aurait cessé de contrôler complètement la vie de toutes les personnes qui vivaient sous son toit. Les victimes ont fini pas filmer une scène de violence où le suspect était torse nu et agressif envers son épouse. Il tentait de lui jeter des objets. Ce sont les enfants qui ont dénoncé les faits de violence intrafamiliale.
Il a nié tous les faits à sa charge
Les filles ont aussi expliqué que lors d’une scène, il se trouvait dans la cave alors qu’il était ivre. Il aurait tout cassé et menacé de tuer son épouse. Le prévenu a démenti tous les faits à sa charge.
Me Alexandre de Fabribeckers qui assure la défense du prévenu a fait part de la possibilité de faire appel de cette décision. “Les faits ne sont pas établis. Je dois en discuter avec mon client, mais j’envisage de faire appel de cette décision.”