Mélissa (2 ans et demi) atteinte d’une balle dans la tête à Seraing va mieux: elle sortirait déjà de l’hôpital
La Sérésienne de deux ans et demi qui avait été blessée d’une balle dans la tête le 1er avril 2022 serait sur le point de quitter le CHR de la Citadelle, à Liège, où elle avait été plongée dans un coma artificiel. L’enquête, elle, se poursuit.
Publié le 10-05-2022 à 17h09 - Mis à jour le 10-05-2022 à 17h15
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Elle va mieux, beaucoup mieux.Si, à l’heure actuelle, on ignore si Mélissa, deux ans et demi, conservera des séquelles de l’accident dont elle a été victime le 1er avril dernier dans une habitation de Seraing, en province de Liège, elle est, en tout cas, sortie d’affaire. L’enfant, qui se battait pour rester en vie après avoir reçu une balle dans la tête, devrait prochainement quitter le CHR de la Citadelle, à Liège, où elle avait dû être plongée dans un coma artificiel. L’information a été confirmée par le parquet de Liège."J’ai été informé ce lundi du fait que la petite fille sortirait de l’hôpital, car elle allait mieux", souligne ce mardi le procureur de division, Damien Leboutte.
Le drame s’est, rappelons-le, produit dans une habitation de Seraing.Les parents de Mélissa et de son grand frère de cinq ans se trouvaient chez un couple d’amis lorsqu’ils ont entendu un coup de feu provenant de la pièce voisine. L’enfant de cinq ans avait accidentellement tiré une balle dans la tête de sa petite sœur. Grièvement blessée, Mélissa avait dû être transportée dans un état critique à l’hôpital. Transférée au CHR de la Citadelle, elle avait été plongée dans un coma artificiel, où elle luttait pour vivre.
L’arme était détenue légalement par son propriétaire, tireur sportif
En l’état actuel, la thèse de l’accident est bien entendu retenue par les autorités judiciaires, l’arme étant détenue légalement par son propriétaire qui est tireur sportif, mais la Justice souhaiterait néanmoins savoir comment le gamin a pu mettre la main sur le CZ38, qui devait normalement être hors de portée de tout enfant. L’enquête tentera de démontrer s’il y a eu une imprudence de la part du propriétaire de l’arme.
Plus de temps que prévu pour avoir les résultats des analyses, l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC) étant débordé.
Plus d’un mois après le drame, les autorités judiciaires liégeoises attendent toujours les résultats des analyses réalisées par le laboratoire scientifique de la police judiciaire fédérale (PJF). Des prélèvements ont notamment été effectués sur les mains des personnes présentes pour relever d’éventuelles traces de poudre et ainsi confirmer ou infirmer que l’enfant est bien le tireur.
"Il n’y a rien de nouveau sur le dossier en lui-même.Les analyses ont été envoyées à l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC), à Bruxelles, mais l’établissement scientifique fédéral nous a prévenus que cela prendrait plus de temps que prévu, car ils étaient surchargés", conclut le procureur de division.