Liège: Condamné pour assassinat, il a commis le viol d’une handicapée
Roland Roloux a sexuellement abusé d'une dame impotente qui était accueillie dans le même centre que lui
- Publié le 06-10-2021 à 19h21
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Roland Roloux, 48 ans, a écopé d'une peine de trois ans de prison ferme devant le tribunal correctionnel de Liège pour avoir commis un viol sordide alors qu’il a déjà été condamné en 2015 par la cour d’assises de Liège pour avoir commis un assassinat. Le prévenu a été reconnu coupable d’avoir violé une dame bipolaire qui souffre de schizophrénie et de dépression et qui est incapable de se mouvoir seule…Roland Roloux était déjà connu des autorités.
En effet, il a assassiné un homme avec qui il cohabitait. Ainsi, le 29 juin 2013, il a assassiné Marc Namotte en lui portant quarante coups de tournevis et en l’étouffant. Des faits qui se sont produits dans une maison située à Vottem, en région liégeoise. Malgré la gravité des faits, l’accusé avait bénéficié d’une importante clémence. Il a été rapidement libéré. Il vivait dans un centre à Liège.
Le 23 mars dernier, le personnel de la résidence a prévenu les autorités de faits d’attentats à la pudeur et de viol commis au sein de leur établissement par le suspect. Une patiente a expliqué que Roland Roloux était venu dans sa chambre et qu’il avait conditionné le fait de lui donner un café contre une fellation. A la suite de ces faits, la dame a expliqué qu'elle avait cru étouffer. Elle était terrorisée à l'idée d'être à nouveau confrontée à son agresseur. Elle a demandé à son fils de dormir sur place avec elle pour la protéger. Mais dès que le fils est reparti de l'établissement, Roland Roloux est revenu dans la chambre de la victime. Il a bloqué la porte avec une table. Il a ensuite levé les jambes de la patiente et lui a enlevé son lange avant de lui faire subir des attouchements et une pénétration.
Roland Reloux a déclaré que la relation était consentie. “ J’étais en manque d’affection”, a déclaré le prévenu lors de la première audience consacrée à son affaire. Un expert l’a estimé responsable pénalement de ses actes. “J’ai appris à la connaitre en deux ou trois jours. On a parlé. Je suis allé sur elle, délicatement. Oui je l’ai touchée, mais je pense qu’elle a pris du plaisir. Elle m’a dit que je l’empêchais de respirer alors je me suis un peu soulevé.”
La dame a expliqué à la police qu’elle avait plusieurs fois demandé à l’homme d’arrêter sans que celui-ci n'obtempère. Le tribunal a retenu la version de la dame qui a, à plusieurs reprises, marqué son désaccord aux actes posés par le suspect.