De nombreux vols bruyants au-dessus de Liège: à cause du sens du vent?
Une lettre du directeur de Liege Airport, Luc Partoune, a été lue lundi soir au conseil communal par le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer. «Un groupe de travail est mis en place pour diminuer les impacts générés des vols inversés», indique le directeur.
Publié le 08-09-2020 à 08h26
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Les désagréments sonores occasionnés par l’activité de Liege Airport pour les riverains ont été évoqués lors de la séance du conseil communal de Liège, ce lundi soir. Les groupes Vega, cdH et Vert Ardent souhaiteraient, en effet, que la métropole se joigne aux actions intentées par les communes voisines de Donceel, Fexhe-le-Haut-Clocher et Awans afin d’obtenir une étude d’incidences «ou que Liège intente une action propre à la même fin». «Face au développement d’un aéroport, il faut pourtant admettre que cela fait sens de demander une étude d’incidences», indiquent les conseillers communaux.
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Mais le bourgmestre Willy Demeyer, bien conscient des désagréments sonores, a pour sa part lu une lettre du directeur de Liege Airport, Luc Partoune, qui évoque notamment l’augmentation du nombre de vols au-dessus de Liège.
Outre le fait que Liège a été retenu comme aéroport référence dans le cadre de la lutte contre le Covid, ce qui a engendré l’augmentation de vols “gros porteurs”, même si «les vols cargo de nuit ont diminué de 1%».
Deux éléments expliquent les nuisances, selon Luc Partoune: l’augmentation de Boeing 747, «plus lourds, plus visibles, plus bruyants et l’augmentation des vols en sens inversé».
Il semble aussi que le décollage des avions a aussi souvent «changé» de direction. «Ce décollage doit se faire face au vent», alors que le sens du vent aurait souvent changé, obligeant les pilotes à modifier leurs trajectoires.
Le permis d’environnement va être à échéance en 2023. Une nouvelle étude d’incidences «complète» sera réalisée.
«Un groupe de travail est mis en place pour diminuer les impacts générés de ces vols inversés», soutient le directeur de Liège Airport, signalant que «le permis d’environnement va être à échéance en 2023», obligeant l’aéroport à réaliser une nouvelle étude d’incidences «complète». «Nous sommes pleinement conscients des désagréments causés par notre activité», précise encore Luc Partoune. «Nous vous proposons de vous rencontrer avec la SOWAER, responsable de la gestion des nuisances sonores. Nous serons à votre écoute pour préparer un avenir le plus serein possible.»
Le dossier reviendra sur la table du conseil d’ici trois semaines.
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