Le PTB entre dans le vif de la campagne: «Nous voulons que les Liégeois puissent se réapproprier la Ville»

Le PTB + liégeois a présenté jeudi son programme pour les élections communales d’octobre prochain. Son objectif principal: reconquérir la Ville de Liège et faire en sorte que ses habitants puissent se la réapproprier.

Le PTB entre dans le vif de la campagne: «Nous voulons que les Liégeois puissent se réapproprier la Ville»
Sophie Lecron, ici entourée d’Antonio Gomez Garcia et Raoul Hedebouw. ©ÉdA Hermann

Afin de pouvoir rédiger son programme pour les prochaines élections communales, les membres du groupe PTB + ont mené une enquête auprès des Liègeois sur différents thèmes. Les résultats ont ensuite servi à rédiger un programme de 200 pages qui aborde 27 thématiques et comprend 500 propositions.

«Nous voulons que les Liégeois puissent se réapproprier la Ville», a expliqué Sophie Lecron, cheffe de groupe au conseil communal, aux côtés du député Raoul Hedebouw qui poussera la liste. «C’est une vision qui est complètement absente et ce, depuis plusieurs mandats. La vision actuelle de la Ville réside dans l’acceptation d’un cadre d’austérité. Les autorités communales n’hésitent pas à se mettre à plat ventre devant les investisseurs immobiliers. Ce n’est clairement pas la bonne méthode».

Afin d’atteindre son objectif premier, le PTB a décidé de mettre en avant trois problématiques importantes. La première d’entre elles concerne directement le salaire du bourgmestre. Pour le PTB +, il est important que les élus vivent comme leurs habitants. Ce qui signifie de vivre avec un salaire médian. En suivant cette logique, il aimerait que le salaire du bourgmestre soit divisé en deux et qu’il ne perçoive «plus que» 3 500 euros.

«La bourgmestre de Barcelone a bien diminué son salaire en arrivant au pouvoir. Pourtant, il s’agit d’une ville beaucoup plus importante que Liège en matière de surface. C’est donc tout à fait possible», a souligné Sophie Lecron, avant de mettre en avant les deux autres thèmes importants abordés dans le programme: la pauvreté et le logement.

«Dans un premier temps, nous aimerions lutter contre les logements vides. Ces six dernières années, leur nombre a été multiplié par deux alors que nous sommes actuellement dans une crise de logement. Nous aimerions donc pouvoir les réquisitionner».

Dans un second temps, le PTB + voudrait prendre la problématique des logements publics à bras-le-corps et mettre en place une coopérative publique de construction et de rénovation du logement. À long terme, il souhaite disposer de 20 000 nouveaux logements.

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