Une boulangerie et une épicerie à maximum 500 m de chez soi: une des propositions du cdH à Liège
Le cdH de Liège a identifié treize axes principaux autour desquels il fera campagne. Parmi les idées proposées, des Jeux olympiques liégeois, la réduction du retard dans les services à la population, l’instauration d’un «Pass 72h» ou encore le développement du commerce de proximité.
Publié le 26-06-2018 à 13h38
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Au pouvoir avec le PS à Liège depuis trois décennies, le cdH se dirige vers le scrutin communal du 14 octobre avec une liste marquée par le renouvellement. C’est en effet la conseillère Carine Clotuche qui emmènera la liste, tandis que l’actuel premier échevin Michel Firket la poussera. Pour rappel, la ministre wallonne de l’Action sociale, Alda Greoli, désormais installée à Liège, n’occupera «que» la neuvième place.
Après avoir mené leurs enquêtes et consultations auprès de la population, les humanistes ont identifié treize axes principaux, qualifiés «d’idées audacieuses», et un slogan autour duquel ils mèneront la campagne: «200 000 visages pour oser Liège».
Parmi ces propositions, le cdH souhaite redynamiser le commerce de proximité, en particulier dans les quartiers. «Notre volonté est de nous adresser aux 200 000 Liégeois, pas uniquement au centre-ville, explique le candidat Benoît Bouchat. Et pour cela, nous proposons de développer la présence de boulangeries, d'épiceries, de commerces de proximité et d'espaces vers accessibles maximum 500 m de chez soi.»
Cartographier les manques
En plus de la vivacité économique et de la vie sociale dans les quartiers, ce développement permettrait de résoudre une partie des ennuis de mobilité de la ville, en réduisant les déplacements en voiture, selon le cdH.
Pour s’y prendre, le parti entend mettre en place une forme de planification sur l’ensemble de la ville, en se basant sur le cadastre de l’ensemble de l’offre commerciale sur le territoire liégeois. Cette analyse doit permettre d’identifier et de cartographier certaines carences.
Des appels d’offres aux commerçants
À l'heure actuelle, concernant l'état des lieux du commerce, «notre constat est empirique. Nous devons nous baser sur ce cadastre très précis, mis à jour deux-trois fois par an, pour identifier les problèmes et confirmer nos impressions», indique Benoît Bouchat.
Dans les faits, la Ville prendrait donc à sa charge des baux dans des espaces commerciaux, pour ensuite lancer des appels d’offres envers les candidats commerçants. Ceux-ci seraient alors encadrés dans leurs démarches, histoire de transformer l’essai, autant que faire se peut.
