Le PS vise la majorité absolue et propose une prime pour les familles monoparentales
Le PS de Liège espère obtenir trois sièges supplémentaires aux élections communales d’octobre. Le parti a présenté la mejeure partie de ses candidats.
Publié le 22-06-2018 à 11h34
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Le Parti Socialiste à Liège, associé au cdH au sein du collège communal, vise la majorité absolue, soit récolter trois sièges supplémentaires, au terme du scrutin du 14 octobre prochain, a indiqué jeudi le bourgmestre Willy Demeyer à l’occasion de la présentation de la liste PS quasi bouclée. Le maïeur de la Cité ardente mènera cette liste tandis que Jean-Claude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, la poussera.
«C’est une liste forte avec des personnes qui exercent ou ont exercé des responsabilités à différents niveaux de pouvoir, diversifiée sur le plan socio-professionnel avec des étudiants; ouvriers; employés; représentants syndicaux ou de professions libérales; des enseignants… issus des différents quartiers de Liège. C’est aussi une liste d’ouverture, de renouveau avec 20 candidats sur 42 qui se présentent pour la première fois et un quart de ces 20 nouveaux candidats ont moins de 30 ans», a souligné Willy Demeyer.

Sur cette liste, 18 conseillers sur les 22 sortants se représentent, dont l’entièreté des membres PS composant le collège communal (Maggy Yerna, Jean-Pierre Hupkens, Julie Fernandez-Fernandez, Pierre Stassart, Roland Léonard, Fouad Chamas et Marie-France Mahy). On retrouve également sur cette liste des personnalités connues pour la fonction qu’elles exercent comme Sarah El Hasnaoui; coordinatrice du centre communal des jeunes de Burenville; Olivier Lacroix; patron du bar The living room; ou encore Jean-Luc Vasseur; président du Commerce liégeois. Sept places restent encore à attribuer.
Parmi les priorités qui seront au cœur de la campagne du PS à Liège, on peut citer la lutte contre la précarité/toxicomanie, une mobilité articulée autour du futur tram, l’abaissement du taux de chômage ou encore, en matière de sécurité, l’usage de la répression «quand c’est malheureusement nécessaire».
«Nous défendons également l’octroi d’une prime de 50 euros par an et par enfant à chaque famille monoparentale afin de faire face à différents coûts en matière sportive ou culturelle. Une prime montée à 75 euros pour les revenus les plus modestes», a ajouté Willy Demeyer, qui voit le prochain collège communal comme «un mélange d’expérience et de nouvelles personnalités».