Amusant: une Demeyer et une Firket sur la liste MR à Liège

Christine Defraigne a rappelé que cette liste de 49 candidats, poussée par l’infatigable Raphaël Miklatzki (80 ans), est une liste d’ouverture puisque 60% des candidats font leurs débuts en politique. «Ce sont des candidats d’horizons différents, représentatifs de la sociologie liégeoise et 15, parmi les 49, ont moins de 35 ans», a souligné la présidente du Sénat.

Un Firket et un Demeyer

Après avoir accueilli Marc Gillis, ex-conseiller communal cdH, le MR aligne sur sa liste Xavier Geudens, conseiller CPAS étiqueté cdH jusqu’à ce jour. Une liste qui, pour la boutade, comprend également des personnes portant les noms de Demeyer (comme l’actuel bourgmestre de Liège PS Willy Demeyer) ainsi que Firket (comme l’actuel Premier échevin cdH Michel Firket) mais ces derniers n’ont cependant aucun lien de parenté. Il s’agit de Cécile Firket (17e sur la liste) et Louise Demeyer (31e).

Le programme que présente le MR liégeois a été élaboré sur base d’un travail de deux années au sein de groupes de travail formés par thèmes et composés de personnes-ressources. Programme qui, dans sa version longue, se compose de 115 pages détaillant près de 500 propositions, avec, au cœur de la campagne, une mobilité plus durable, un renforcement de la sécurité ainsi qu’une ville plus belle et agréable.

«Liège a manqué un virage si bien qu’en comparaison avec d’autres villes occidentales, elle est restée dans une vision passéiste et n’a donc pas enclenché le tournant de la modernité. Nous avons identifié les problèmes secteur par secteur pour élaborer un programme qui se veut volontariste, positif et extrêmement inclusif car nous avons voulu l’adresser à tous les Liégeoises et Liégeois», a précisé Christine Defraigne.

Trois enjeux majeurs

Les libéraux liégeois ont identifié trois enjeux majeurs, à savoir une ville citoyenne, responsable et solidaire; une ville métropole qui compte en Wallonie, en Belgique et en Europe et enfin une ville où il fait bon vivre, en toute sécurité.

À ce sujet, «il faut réfléchir à la manière dont on organise la présence policière sur le terrain, notamment via une triangulation et non un binôme. Afin de combattre le radicalisme, nos assistants sociaux doivent être formés à détecter les signes. Nous estimons également qu’il faut instaurer une meilleure collaboration entre la police locale et les services de renseignements», a notamment déclaré la présidente du Sénat.

Le MR liégeois estime aussi qu’il convient de mener une réflexion sur l’attractivité commerciale et la présence de cellules vides au centre-ville mais aussi d’accompagner les propriétaires et copropriétaires dans la rénovation énergétique de leurs bâtiments ou encore réinstaurer les écoles de devoirs de manière à lutter contre le décrochage scolaire fort présent dans certains quartiers.

«Il serait aussi intéressant de désigner un échevin chargé de la transition énergétique, tant pour les bâtiments publics que privés. Et en matière de supracommunalité, il serait opportun de mettre en place un conseil communal commun avec Seraing et Herstal de manière à définir des politiques communes en matière de sécurité, mobilité, d’urbanisme ou encore sur le plan culturel», a conclu Christine Defraigne.