La vie, la scène pour passions

«Je fais le métier que j'aime et veux continuer d'avancer», explique d'emblée Pierre Ligot, comédien professionnel. «À 20 ans, je partais au Cours Florent. J'y suis resté 6 ans. J'en ai eu assez de la grande ville, des gens stressés. Revenir à Bruxelles, c'eut été pareil. J'aime Liège et la campagne». Le succès des trois vidéos sur Facebook? «Une surprise totale! confie-t-il. On m'en parle tous les jours, je ne m'attendais pas à ça». Ce fils d'avocat ne fut pas toujours le bavard, un rien angoissé, comme le sont les artistes, qu'il est devenu. «Petit, j'étais affreusement timide, parfois, ça me reprend (rires)». La scène? «Ados, c'est via des cours d'art d'expression que j'ai compris que c'était pour moi. À Liège, c'est sûr, c'est dur, mais j'y crois. Le cinéma aussi me séduit». Hilarant dans les comédies, surprenant dans les drames tel l'Étranger, qu'il réinterprétera cette saison, Pierre a plus d'une corde à son arc et un pep's festif pas toujours facile à suivre. En route, deux projets qu'il dirigera au printemps dont un avec un comédien issu de la Comédie française Adrien Gomba-Gontard et Louise Deschamps. Sensible, sa famille est son meilleur allié. «On s'adore», réplique-t-il. À l'Arlequin depuis 5 ans, il participera au nouveau cabaret liégeois dès octobre. «Donner du bonheur, y a rien de plus grisant. À l'Arlequin, on joue dans le respect du texte et de l'autre». Le Liégeois n'a pas dit son dernier mot. Pensez à aller l'applaudir.