Herstal : Ivre, il étrangle son fils
Le petit garçon a été attrapé à la mâchoire avant de recevoir des gifles
Publié le 30-11-2022 à 14h14 - Mis à jour le 30-11-2022 à 14h15
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Ludovic, 40 ans, a écopé de dix mois de prison avec sursis probatoire et 400 euros d’amende avec sursis pour avoir violenté son petit garçon âgé de 7 ans. Selon la fille de l’intéressé qui a appelé ses grands-parents, ce n’était pas la première fois que l’intéressé se montrait violent avec ses proches, mais cette fois, la police est intervenue et la justice s’en est mêlée.
Le 8 mai 2021, la police a été appelée au domicile de Ludovic à Herstal. Un peu plus tôt, c’est la sœur d’un petit garçon âgé de 7 ans qui a prévenu ses grands-parents parce que son père violentait le petit garçon. L’adolescente a adressé un message vocal et un SMS à sa grand-mère en expliquant que son papa est sous l’influence de l’alcool. Elle a expliqué qu’elle avait peur et qu’il avait frappé violemment son frère. Lors de l’enregistrement, il est apparu que Ludovic criait et déclarait à son autre garçon qu’il allait le frapper.
Meurtre de Gaetano Sedici: une réflexion déplacée à l’origine des faits reprochés aux trois accusésEn réalité, après une simple remarque du petit garçon à propos d’une sauce, l’agresseur l’a attrapé à la mâchoire. L’enfant a directement pleuré. Ludovic a continué à crier et lui a porté plusieurs gifles au visage. Les premières n’étaient pas trop fortes, mais les suivantes l’étaient. L’enfant a tenté d’éviter les coups. L’agresseur l’a repris d’une main par la mâchoire et l’autre à la gorge ! Le petit garçon est devenu tout rouge tant son père le serrait à la gorge… Le petit garçon a eu des difficultés à respirer après les faits. Les enfants ont expliqué que le père avait déjà été violent avec eux et leur maman.
Il a déclaré que les enfants mentaient
Le jour des faits, le suspect a déclaré qu’il avait attrapé son fils au menton parce qu’il était énervé. Sa compagne avait confirmé les déclarations des enfants et déclaré qu’elle avait quitté les lieux parce qu’elle n’était pas d’accord avec la scène qui venait de se produire. Lors de son passage devant le tribunal, le prévenu a démenti les faits et déclaré que les enfants “mentaient” !
Le tribunal n’a pas retenu la version du prévenu. “Il n’en reste pas moins que frapper un enfant de 7 ans sur la tête et le serrer au niveau de la gorge au point qu’il a des difficultés à respirer ne constitue pas une remontrance ou une simple correction éducative communément admise”, a souligné le tribunal. Le juge a estimé qu’il s’agissait de “coups et blessures volontaires.”