Vottem: Ils l’enlèvent, le frappent et le séquestrent
Le seul suspect interpellé déclare avoir choisi cette victime parce qu’elle vendait des stupéfiants
Publié le 18-05-2022 à 10h03 - Mis à jour le 18-05-2022 à 10h04
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Le tribunal correctionnel de Liège a ordonné l’expertise d'une victime d’une violente agression commise par Marco, 24 ans et un complice qui n'a jamais été identifié. En effet, le tribunal souhaite être fixé sur le fait que la victime qui a été enlevée, frappée et volée le 7 juin 2020 à Vottem n’a pas subi une incapacité de travail de plus de quatre mois à la suite des faits, ce qui constituerait une circonstance aggravante. Cette nuit-là, un jeune homme a été enlevé par deux hommes alors qu'il se trouvait à son domicile à Vottem. “Je me suis levé le matin et j’ai eu la haine”, indiqué Marco lors de son audition par la police. “Je voulais voler ce dealer, lui prendre son argent et son cannabis.”
Les deux suspects dont l’un n’a pas pu être identifié lui ont porté un gros coup sur la tête et l’ont forcé à rentrer dans un véhicule. Ils l’ont conduit jusqu’au domicile de sa tante. Pendant toute la scène, il a été menacé et violenté. Le jeune homme a réussi à se faire remettre 750 euros. Il a toutefois réussi à prévenir la police. Les deux agresseurs lui ont demandé 6 000 euros. Ils voulaient lui faire retirer le maximum de la somme possible directement puis le faire à nouveau retirer une autre somme maximale juste après minuit. La police est intervenue.
Marco, un des suspects a été interpellé sur place, tandis que l’autre a réussi à prendre la fuite. Marco a refusé de donner l’identité de son complice. Le parquet avait requis une peine de vingt mois de prison avec sursis probatoire. Mais en cas de séquelles de plus de quatre mois pour la victime, le prévenu pourrait se voir infliger un réquisitoire à la hausse. En effet, selon un médecin, la victime pourrait avoir connu des séquelles.“Le garçon dit qu’il est en dépression, moi aussi j’étais en dépression.” L'affaire a été remise dans le courant du mois de septembre dans l’attente de ce rapport d’expertise.