Vols de métaux sur le site de Chertal: le bourgmestre rassuré
Serge Fillot, bourgmestre faisant fonction d’Oupeye (province de Liège) a convoqué mercredi matin des responsables d’ArcelorMittal ainsi que les autorités policières de la zone Basse-Meuse, pour faire le point sur les problématiques liées à la criminalité sur l’ancien site industriel de Chertal.
Publié le 19-10-2016 à 14h36
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Le bourgmestre se dit rassuré par les mesures prises par l’entreprise sidérurgique.
Depuis la mise sous cocon du site de Chertal voici trois ans, de nombreux vols de métaux commis par des bandes organisées inquiètent les autorités communales d’Oupeye. «Il y a tout d’abord les nuisances constatées par les riverains. Il existe un sentiment d’insécurité, surtout de nuit ou lorsque des comportements suspects sont remarqués», explique Serge Fillot. Le bourgmestre déplore aussi trois blessés et deux véhicules endommagés au sein des forces de l’ordre depuis le début de cette année.
Il a dès lors pris la décision d’alerter le parquet de Liège, la Région Wallonne et ArcelorMittal, à la suite d’un incendie fin août. «La cause du sinistre était un simple feu de pneu. Mais cet incident m’a poussé à me renseigner sur la présence ou non de produits toxiques pour les habitants. Arcelor m’a confirmé qu’aucune substance à risque ne se trouvait encore sur le site.»
Début septembre, des caméras thermiques ont été installées sur place. Selon le bourgmestre, ce dispositif semble porter ses fruits. En 2016, 50 procès-verbaux ont été dressés pour intrusion sur le site de Chertal, 44 arrestations ont été signifiées pour l’ensemble du site de la région liégeoise. Depuis 2013 et la mise sous cocon, ArcelorMittal déplore 3 millions d’euros de pertes à la suite de vols de métaux.