Pour avancer, Flémalle doit apprendre à débuter ses matchs à l’heure
C’est un Flémalle à deux visages que nous avons pu observer face à Hannut. Dans un premier temps, les hommes de Bernard Wegria ont semblé amorphes, comme dépassés par des locaux bien mieux en jambes.
Publié le 30-11-2021 à 06h00
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Changement radical après la pause avec des Bordeaux conquérants, se lançant tant et plus à l'assaut du but de Racz. Malheureusement, le réveil fut trop tardif que pour ramener quoi que ce soit de ce déplacement en Hesbaye. "Notre plus grande force, c'est qu'on sait rebondir, admet Ahmed Bellafqih. Mais, en première période, nous avons joué avec le frein à main. Pourquoi? Je n'en ai aucune idée. À la pause, nous nous sommes dit les choses entre quatre yeux. "
Et ce n'est pas la première fois que ce genre de scénario se produit depuis le début de la saison. "C'est clairement un manque de concentration, tonne le défenseur central. On ne peut pas travailler cela, c'est juste une question de mental. C'est dommage car nous n'étions pas moins forts que Hannut. Sans nous vanter, je pense qu'aucune équipe n'est au-dessus de nous. Quand on perd ou même lors de notre nul à Ougrée, c'est de notre faute. Notre plus grande faiblesse, c'est qu'on commence mal les matchs. Alors oui, on parvient à rebondir, mais on part parfois de trop loin."
Et c'est cette analyse qui fait dire au joueur de 29 ans que Flémalle pourrait compter quelques unités supplémentaires au classement. "C'est sûr que le bilan est positif, mais cette troisième place ne nous convient pas du tout. On mérite mieux, mais c'est aussi de notre faute, martèle Ahmed Bellafqih, qui avait également un petit mot à glisser à Kevin Cossalter. Je lui avais dit qu'il ne marquerait pas. " Et sur ce coup, c'est le Flémallois qui a eu raison!