De la volaille, de l’élevage jusqu’à la friterie, à la ferme Hossay (photos & vidéo)
Les poulets de Saint-André se diversifient de plus en plus à Dalhem avec la reprise par la nouvelle génération, qui ne manque pas d’idées pour développer la ferme familiale.
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- Publié le 06-06-2023 à 12h30
- Mis à jour le 06-06-2023 à 14h05
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Depuis octobre 2022, Florine Hossay a ouvert sa friterie le long de la route de Mortier à Dalhem. La particularité de "La coq frite" ? Toutes les viandes, à base de volaille, proviennent de la boucherie de son frère Adrien et de la ferme familiale qui s’étend à l’arrière ! "On a tous les produits d’une friterie classique, sauf la viandelle, le mexicano, les loempias, les brochettes grizzly…", indique la jeune femme de 25 ans, qui veille également pour le reste – frites, pains, boissons – à rester local. "Les seuls produits industriels que l’on a, ce sont les sauces et les softs."
"On travaille vraiment tous les produits de volaille, on peut pratiquement tout faire à part des côtes à l’os", sourit son frère cadet. Au menu de ce snack à la ferme, on retrouve ainsi aussi bien des hamburger, des fricandelles, des brochettes que des croquettes.. de volaille ! Question prix, l’indépendante préfère s’aligner sur ses confrères. "Ma marge bénéficiaire est beaucoup moins importante. Je travaille à l’extérieur pour le moment (NDLR: elle est professeure), c’est ça qui le permet."

Une entreprise familiale
Et le concept plaît. "C’est chouette de pouvoir dire que c’est le papa qui élève, même s’il se retire doucement, que c’est le frère qui transforme et que c’est la fille qui vend à la friterie. Les gens aiment bien que l’on fasse vraiment tout. Même si il y en a également qui m’ont déjà dit que ce ne les intéressait pas. C’est leur choix." À travers sa friterie, Florine Hossay voulait promouvoir les produits de son frère, qui a démarré sa boucherie en 2021. "L’objectif de tout ça c’était de pouvoir travailler en famille et que l’on se fasse vivre les uns les autres ! C’est beaucoup de travail, il y a quand même des personnes qui viennent nous donner un coup de main, Adrien travaille avec quatre flexijobs et moi j’ai une équipe de dix étudiants."
Si la pénibilité du métier en décourage plus d’un, les frères et sœurs eux ne manquent pas de motivation. "On a toujours vécu dans une famille d’indépendants, on a été élevé là-dedans… Puis on a vu qu’il y avait quelque chose à faire aussi. Il n’y a pas beaucoup d’abattoir dans la région. Au niveau de la boucherie, il y en a, mais pas spécialement avec de la volaille.", souligne Adrien Hossay.
Il y a encore leur petit frère, Thimoté, qui pourrait les rejoindre dans quelques années. "En tout cas il y a de quoi faire !", conclut sa soeur.