«Mes joueurs ont mis du beurre sur leur tartine, mais…»

Cartes jaunes: Vanderbeck, Longaretti; El Alaoui, Duran, Humblet, Van Hove.

Buts: Duran (0-1, 34e ), Pousset (1-1, 67e ).

WARSAGE: Dubois, Massa, Pinsart, Vanderbeck, Sluysmans, Coulibaly, Longaretti (80e Thonus), Carrein, Pousset (88e Mottoulle), Ahn, Wiyalika.

DISON: Hagemann, Yildiz (13e Van Hove), Kaluanga, Bonnechere, El Alaoui, Ramirez, Leroy, Reuter, Duran, Humblet (72e Kitemona), Closset (77e Ghafghaf).

«Dans notre situation, ce n'est qu'un petit point. Mais bon, on en aura pris quatre sur les six à Dison» fait justement remarquer Didier Degueldre. Pas plus qu'à l'aller, le Stade Disonais n'est donc parvenu à prendre la mesure d'un adversaire présumé plus faible. La nuance est cependant dans le résultat puisque les Disonais ont cette fois conservé une unité après avoir ouvert le score par Duran à la demi-heure, sur la première occasion digne de ce nom (0-1). Ceci dit, les hommes de Philippe Derwa n'ont pas totalement effacé l'ardoise de leur récent 0/6. «Je ne peux pas reprocher à mes joueurs d'avoir mis du beurre sur leur tartine (sic), reconnaît, de façon très imagée, le coach disonais. On a d'ailleurs pris ce match comme on devait le prendre, en mettant l'accent sur le physique et les seconds ballons mais à un moment, il faut aussi pouvoir se mettre à l'abri.» Derwa évoque les occasions disonaises au cours d'une seconde période plus animée: un gros raté de Bonnechere sur coup de coin (50e ), une superbe frappe de Van Hove écartée par Dubois sur son montant (71e ) et une trop faible reprise de Kaluanga servi par Ramirez (90e ).

Accroché, Dison l'est aussi parce qu'en face, Warsage a su le pousser à la faute avec une bonne dose d'abnégation marquée par la réussite de Pousset (1-1), au bout de deux ou trois ballons menaçants dans le rectangle de Hagemann. «Sans se montrer dangereuse, mon équipe avait déjà eu du répondant en première période» note Didier Degueldre, réclamant en vain un penalty, comme tout Warsage, pour une intervention décidée (mais correcte) de Kaluanga à cinq minutes du terme. « Je ne pense pas qu'il y a faute, avoue le coach warsagien, mais l'arbitre aurait pu la siffler. D'autres équipes que la mienne l'auraient sans doute obtenu!»