Fléron : le pédophile couchait avec sa mère et abusait les enfants de sa famille

Un voisin de l’intéressé, déjà condamné pour avoir violé son propre petit frère, a également échangé avec lui des images et des vidéos du même type. Il encourt une peine de deux ans de prison ferme. La mère et la grand-mère des enfants sont également poursuivies pour non-assistance à personne en danger. Le parquet a requis des peines de dix-huit mois avec sursis complet pour la maman. La grand-maman encourt une peine de 20 mois de prison. Toute l’enquête a débuté à la suite de sept dénonciations par les autorités américaines de partages de contenus pédopornographiques par le principal suspect.

Une perquisition a été réalisée à son domicile le 27 juin 2021. Lors de l’enquête, les inspecteurs ont découvert l’horreur. Certains des enfants sur les photos litigieuses sont les nièces et les neveux du suspect. Selon plusieurs témoins, l’homme entretient des relations sexuelles avec sa mère. Il a lui-même été victime d’abus de la part d’un de ses beaux-pères. Sa mère s’était mise en ménage avec un homme qui a déjà été condamné pour avoir violé son petit frère.

L’homme a fini par se faire mettre à la porte car il a essayé de draguer la fille de sa compagne. Mais il a commencé à habiter à proximité de la famille. Selon des voisins, il se poste en peignoir devant sa fenêtre lorsque les enfants de l’école voisine entrent et sortent de l’établissement. Il a gardé des contacts avec le trentenaire, fils de son ex-compagne. Les intéressés ont commencé à s’échanger des contenus pédopornographiques. Lorsque la police a réalisé une perquisition chez le trentenaire, ce dernier a prévenu son voisin et ce dernier a effacé plus d’un millier d’images compromettantes.

Des viols abjects

Lors des auditions, il est apparu que cinq enfants avaient été victimes de faits de mœurs de la part du trentenaire. Certains des enfants se sont confiés à leur grand-mère, mère du suspect, mais aussi à leur mère, sœur du trentenaire. La mère leur aurait dit de se taire tandis que la grand-mère n’a concrètement rien fait. Selon le parquet, cela ferait une dizaine d’années que le Fleronnais diffuserait des contenus de ce type. Il aurait forcé un garçon à violer sa propre petite sœur. “Je regrette fortement les actes qui ont été commis sur les victimes”, a-t-il déclaré semblant ne pas assumer être l’auteur des faits. Il a également fait des aveux a minima. “Je ne vais pas rentrer dans les détails. Je reconnais aussi que j’ai un souci. Je sais que les enfants sont traumatisés. Il est possible que j’ai moi-même été abusé dans mon enfance, mais j’aurais dû travailler sur cela au moment même.”