Liège : Il viole sa nièce !
Le suspect qui a mis enceinte la mineure d’âge a prétendu que la fillette l’avait provoqué.
Publié le 19-05-2023 à 19h20
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Le tribunal correctionnel de Liège a condamné un homme d’origine somalienne âgé de 31 ans, à six ans de prison ferme pour avoir violé sa nièce par alliance, une fillette alors âgée de 13 ans. La victime a dû subir un avortement particulièrement traumatique après les faits.
L’agression a été commise entre le 1er juin et le 8 juillet 2020. Les parents ont remarqué que leur fille avait changé de comportement. Cette dernière semblait comme éteinte. Elle qui était habituellement joviale, s’est de plus en plus isolée de sa famille. Elle s’enfermait pendant de longues heures dans sa chambre alors qu’elle ne l’avait jamais fait avant. Les parents ont demandé à la petite sœur de l’adolescente de lui prendre son téléphone pour vérifier que tout allait bien. Lorsque les parents ont fouillé le téléphone, ils ont découvert l’indicible. La fillette avait fait des recherches concernant les méthodes pour avorter. Interrogée sur ce qui lui arrivait, elle a expliqué ce que son oncle par alliance lui avait fait subir.
La compagne du suspect a été avertie. Elle a demandé des comptes à son compagnon. Ce dernier a avoué les faits. Il a ensuite déclaré que la fillette l’avait provoqué ! Il a pris quelques vêtements et s’est enfui. La fillette a expliqué qu’un matin, elle voulait se rendre dans la salle de bains de l’habitation lorsqu’elle a croisé le compagnon de sa tante. L’intéressé l’a attrapée et poussée de force dans la pièce. Il l’a ensuite violée sur la machine à laver. Elle a senti une très vive douleur. La fillette n’a pas osé dénoncer les faits, de peur que l’on les remette en doute. Elle a également pensé qu’on la traiterait de “malhonnête.” Elle a peur de détruire sa famille. La jeune fille est tombée enceinte des suites de ce viol.
Arrestation immédiate
Elle a dû se rendre dans plusieurs pays pour tenter de trouver des médecins qui étaient d’accord de réaliser un avortement car elle avait dépassé la date légale. Étant donné la grande souffrance de la fillette, un collège de médecin d’un hôpital bruxellois s’est réuni pour se pencher sur le cas. Ce collège de médecin a fini par décider de réaliser l’avortement de cet enfant. Le frère du suspect a téléphoné à la famille pour déclarer qu’il était au courant des faits et qu’il fallait faire les choses “calmement”. Il a présenté ses excuses. Il a estimé qu’il fallait régler les choses “avec calme et posément” pour tout “faire pour sauver ces deux jeunes…” Un mandat d’arrêt européen et un mandat d’arrêt international ont été délivrés, mais sans succès pour le moment. Le tribunal a prononcé l’arrestation immédiate de l’intéressé.