Amnesty met en vente 10.000 œuvres d’art NFT coéditées avec Witloof, la maison d’édition d’art numérique liégeoise

L’objectif de cette campagne est de défendre le droit à l’avortement dans le monde, et lever des fonds.

Aude Quinet
10 000 oeuvres d'art NFT coéditées avec la maison d'édition liégeoise Witloof mises en vente par Amnesty International
10 000 oeuvres d'art NFT coéditées avec la maison d'édition liégeoise Witloof mises en vente par Amnesty International ©@MiandaPhotography

Ce jeudi 11 mai, la section belge francophone d’Amnesty International lance la mise en vente de 10 000 œuvres d’art numérique sous forme de NFT dans le cadre de sa campagne AMNESTY-HU.R.R.A (acronyme de Human Rights = Right to Abortion) via le site dédié : amnesty-hurra.com. L’objectif de cette campagne est de défendre le droit à l’avortement en Belgique et dans le monde, ainsi que de lever des fonds pour Amnesty International.

“Après avoir lancé officiellement le projet AMNESTY-HU.R.R.A en mars dernier à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons le grand plaisir d’annoncer la mise en vente de ces œuvres originales dont seul un échantillon avait été jusqu’à maintenant dévoilé. Outre leur dimension artistique, ces œuvres se veulent les véhicules d’un propos puissant et un outil de défense de l’un des droits humains les plus attaqués au monde”, explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

Les œuvres mises en vente dans le cadre de la campagne AMNESTY-HU.R.R.A sont coéditées avec Witloof, une maison d’édition d’art numérique en Belgique, dont Luc Pire – célèbre entrepreneur et éditeur belge, mais également militant de longue date au sein de la section belge francophone d’Amnesty International – est le cofondateur. L’objectif de Witloof est d’aider les artistes, les créateurs et les organisations à effectuer leur transition vers le Web 3.0.

L’artiste à la base de ces œuvres est Lucyle Massu, récemment diplômée de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre et auréolée du Prix de la Fondation Boghossian en 2022. Outrée par la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler l’arrêt Roe c. Wade en juin de l’année dernière, la jeune artiste a voulu rappeler que les personnes souhaitant avorter ont le droit de prendre leurs propres décisions concernant leur corps et leur santé.

Soutien de personnalités

Depuis la présentation de ce projet, la campagne AMNESTY-HU.R.R.A a suscité en Belgique l’enthousiasme de plusieurs figures publiques engagées dans la défense et la promotion des droits sexuels et reproductifs.

“Cette année, nous avons assisté à un terrible recul des droits des femmes de par le monde. Un accès sûr à l’avortement est un droit fondamental, garant de la dignité humaine. C’est pour cette raison que je suis fière de me joindre au combat et de soutenir la campagne AMNESTY-HU.R.R.A. ”, a ainsi déclaré Maïté Meeus, fondatrice de #BalanceTonBar.

Expo Amnesty
Expo Amnesty ©@MiandaPhotography

Une expo-manifestation dans le metaverse

Au-delà du monde “réel”, la section belge d’Amnesty International et la maison d’édition d’art numérique Witloof (qui coédite les œuvres d’AMNESTY-HU.R.R.A) se réjouissent d’avoir également mis en place un partenariat avec The Sandbox, leader mondial du metaverse, qui a décidé de soutenir la campagne.

The Sandbox organise ainsi à partir de ce jeudi 11 mai à 15 heures sur “Wistaverse”, son espace citoyen, une exposition/manifestation relative à la défense du droit à l’avortement, laquelle durera une dizaine de jours et pourra être accessible via le site de The Sandbox.

“En utilisant un avatar, Wistaverse permet une participation universelle et un accès aux manifestations, même dans les régimes autoritaires”, indique Grégoire Laugier, le créateur de Wistaverse.

“Avec plus de 4,5 millions de membres, nous sommes impatient·es de voir notre communauté annoncer, organiser et suivre des actions sociales pour susciter des changements dans The Sandbox et dans le monde réel”, se félicite Sébastien Borget, Chief Operating Officer et co-fondateur de The Sandbox

Les œuvres numériques AMNESTY-HU.R.R.A peuvent être acquises pour 82 euros (90 $) sur le site dédié amnesty-hurra.com ou via l’événement digital de The Sandbox.

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