Une Liégeoise dans l’appel à témoins lancé par Interpol
Les polices belge, néerlandaise et allemande cherchent à identifier les corps de 22 femmes
Publié le 10-05-2023 à 13h34
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Ce mercredi, les polices belge, allemande et néerlandaise ont lancé ensemble un appel aux témoignages afin d’identifier les corps de 22 femmes et jeunes femmes. Mise sur pied en collaboration avec l’Organisation internationale de police criminelle, Interpol, l’opération se nomme “Identify Me” et est soutenue par quelques femmes célèbres des pays participants comme, par exemple, Axelle Red ou Veerle Baetens. Pour les épauler dans leur mission, ses trois instigateurs ont rassemblé les 22 avis de recherche sur un seul et même site web accessible à tous : www.interpol.int/IM.
Parmi eux, un dossier est relatif à une dame dont le corps partiellement calciné a été retrouvé à Liège, dans le parc de Cointe.
Pour rappel, le 29 août 2019, aux alentours de 20 h 30, le squelette partiellement calciné d’une femme a été découvert dans le parc de Cointe, en contrebas du Panorama situé Boulevard Kleyer à Liège.
En effet, une promeneuse, qui avait emprunté un raccourci en coupant par le parc, était tombée sur un corps partiellement calciné et en état de décomposition avancé.
Très vite, le parquet de Liège et le juge d’instruction Mme Joliet sont descendus sur place. “La piste criminelle est fortement privilégiée”, relatait à l’époque Renaud Xhonneux, 1er Substitut au parquet de Liège. “Le décès remonte déjà à un certain temps : on estime entre deux et quatre mois. Si le corps semble avoir bel et bien été brûlé sur place, on ignore pour l’instant si le décès s’est produit ou non sur les lieux de la macabre découverte.”

À ce jour, l’identité de cette femme reste inconnue. Un portrait-robot de la victime a pu être établi par les spécialistes de la Police Fédérale. La victime est d’origine africaine et serait âgée entre 35 et 45 ans. Elle est de petite taille et mesure environ 1m60. Elle a les cheveux tressés et une dentition parfaite. Elle portait une veste dont les boutons comportent un monogramme avec les lettres “HCC” dont les C sont entrelacés. Il se pourrait que ses boutons proviennent de la marine française. La manche d’un vêtement comportait 5 cordages tressés. Si vous reconnaissez ces vêtements ou si vous connaissez cette dame, veuillez prendre contact avec les enquêteurs via avisderecherche@police.belgium.eu.
Les témoignages peuvent aussi parvenir via le numéro gratuit 0800 30 300. Cet avis est disponible sur www.police.be.