Inquiétude syndicale à l’égard de la fusion des Hautes écoles de la Ville
À propos des conséquences sur l’emploi et les conditions de travail.
Publié le 03-05-2023 à 15h54
Début avril, le ministre de l’Enseignement en Fédération Wallonie Bruxelles, Frédéric Daerden, annonçait tout sourire la fusion prochaine de ces deux hautes écoles liégeoises : la Haute École de la Ville de Liège (HEL) et la Haute École Charlemagne. Une manière de faire de ces deux “petites” entités aux nombreux points communs (filière pédagogique) une école forte et résolument… liégeoise. Objectifs affichés : une rationalisation des services en mettant fin à une concurrence malsaine mais aussi la volonté de rendre l’outil plus compétitif et performant… avec, à la clé, un nouveau campus.
Aujourd’hui, à la suite d’une assemblée générale organisée par les travailleurs affiliés à la CGSP, le syndicat a tenu à faire part de ses inquiétudes, pour l’emploi et les futures conditions de travail.
”En effet, nous dénonçons les différences de contenus entre les communications qui ont été faites [NDLR : aux membres du personnel], et celles parues dans la presse à propos du projet de fusion de leurs hautes écoles”.
Alors que le projet leur avait été présenté comme étant au stade des premières prises de contact, le personnel a le sentiment, à la lecture des articles parus début avril, “que le projet de fusion est en réalité beaucoup plus avancé”.
L’inquiétude est donc grande à propos des conséquences d’un tel projet sur l’emploi et les conditions de travail. Et les membres du personnel de demander “une communication claire et officielle sur le projet via leurs organes de concertation et un état des lieux précis sans lequel il leur est impossible de se positionner”.