L’équipe nationale belge de Pomdance va participer au championnat du monde pour la première fois : "Faire changer les mentalités"
Le 14 avril 2023, 18 athlètes de la région liégeoise prendront la direction de la Floride, aux USA, pour participer au championnat du monde de "Freestyle Pom." Une discipline méconnue.
- Publié le 09-04-2023 à 18h38
- Mis à jour le 09-04-2023 à 20h50
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Elles sont âgées de 16 à 33 ans et dans quelques jours, elles s’apprêtent à vivre la plus belle aventure de leur carrière de danseuse. Le 14 avril prochain, l’équipe nationale de Pomdance participera, pour la toute première fois, à un championnat du monde. Cette année, il se tiendra en Floride, aux Etats-Unis. "Je ne sais pas si on aurait pu rêver mieux", rigole Elodie Droogmans, la coach de l’équipe.
La discipline reste encore méconnue chez nous. "La Pomdance, c’est une danse très rythmique qui s’exécute avec des pompons, c’est la particularité. C’est une danse très jazz où on prend plusieurs techniques tels que des sauts, des gestes souples. On est souvent confondue avec des pom-pom girls de match de basket-ball. Or, ici, nous ne sommes pas des animatrices de terrain. On se doit de respecter des mouvements bien précis", explique Élodie Droogmans.
Pas mal d’heures d’entraînement
Pour rivaliser avec les meilleures nations au monde, la Team Belgium, composée de 18 filles, s’entraine d’arrache-pied. "Ces dernières semaines ont été intenses, commente Gessica Micha. On veut tellement bien faire qu’on ne compte pas nos heures. Au début, on a commencé avec un entrainement par mois et puis, rapidement, on s’est rendu compte qu’il y avait pas mal de travail à effectuer. Ces derniers temps, on se voit presque toutes les semaines. Toute l’équipe est en tout cas hyper motivée, on va vivre quelque chose de dingue."
Une expérience enrichissante qui pourrait changer l’image de cette discipline. "En janvier, je ne savais pas encore si on parviendrait à aller en Floride ou non. Le problème, c’est que nous ne sommes pas reconnues comme athlète de haut niveau par la fédération Wallonie-Bruxelles, déplore Elodie Droogmans. Étant donné qu’il y a plusieurs enseignantes dans l’équipe, certaines ont été à deux doigts de déclarer forfait. Finalement, ce ne fut pas le cas mais j’espère que les choses vont se décanter positivement à l’avenir. Et puis, personnellement, j’aimerais faire tomber tous les préjugés sur ma discipline. C’est grâce à ce genre de compétition que les mentalités changeront."