Le Théâtre de Liège fait un choix écologique

L’institution souhaite inciter les spectateurs à opter pour une mobilité plus douce.

Lisa Neirynck
Vue extérieur du Théatre de l'Emulation
Vue extérieur du Théatre de l'Emulation ©Devoghel

Depuis ce mercredi, les spectateurs du Théâtre de Liège peuvent, s’ils le souhaitent, garer leur vélo (ou leur trottinette) dans le parking de l’Athénée Royal Rogier-Liège 1, avenue Maurice Destenay.

Avec ce parking, mis gratuitement à disposition de ses clients, le Théâtre de Liège souhaite permettre aux spectateurs d’assister à une pièce, sans pour autant devoir prendre la voiture pour s’y rendre.

Un choix responsable

Avec cette nouvelle proposition, le Théâtre souhaite à la fois réduire l’empreinte carbone de sa clientèle, mais également la sienne.

En effet, un parking pour les vélos des employés a également été mis en place pour inciter les collaborateurs du théâtre à privilégier une mobilité douce pour se rendre au travail.

Athénée royal Liège 1.
Le parking, situé à l'Athénée Charles Rogier, est située à 5 minutes à pied du Théâtre de Liège. ©devoghel

”La plus grosse empreinte carbone de notre activité provient des déplacements : ceux du personnel, des artistes, des décors et ceux des spectateurs, encore majoritairement véhiculés”, confie Emmanuelle Lejeune, chargée des projets en durabilité au Théâtre de Liège.

On a voulu consacrer cette saison à la mobilité, on souhaite être des acteurs de la transition nécessaire au secteur culturel”, ajoute-t-elle.

Une transition globale

Outre ces parkings, le Théâtre a également investi dans deux vélos, qui permettront aux membres du personnel de se déplacer en ville sans utiliser la voiture. “Les trajets à vélo sont remboursés par le Théâtre mais on voulait aller plus loin”, déclare Emmanuelle Lejeune.

Nous sommes actuellement en train de négocier avec la SNCB et le TEC pour proposer des billets couplés. Ainsi, les spectateurs bénéficieraient d’un prix avantageux pour venir voir une pièce, s’ils prennent les transports en commun pour s’y rendre”, se réjouit-elle.

Le Théâtre souhaite également agir de manière plus globale sur sa consommation énergétique. Un projet de remplacement de l’éclairage par du LED est envisagé, ainsi que la pose de panneaux photovoltaïques sur le toit.

Ce qui coince un peu, c’est que nous ne sommes pas propriétaires du bâtiment”, déclare Emmanuelle. Mais qu’on se rassure, “nous en avons discuté avec la Ville et le projet est en route”, conclut-elle.

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