Soumagne : Il proposait à un pédophile de violer sa fillette à deux !
Il a partagé un des 76 000 fichiers pédopornographiques qu’il possédait
Publié le 22-02-2023 à 21h04
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Le tribunal correctionnel de Liège a décidé d’ordonner une expertise d’un homme qui habitait Soumagne, âgé de 38 ans, qui doit répondre d’avoir détenu 76 0000 fichiers pédopornographiques, d’avoir envoyé des photos de son épouse nue sans son consentement, des photos pédopornographiques de sa fillette de quatre ans et d’avoir proposé le viol de cette dernière à un pédophile. Les juges veulent savoir si l’intéressé est admissible à des conditions probatoires ou pas. Lors d’une précédente audience, le parquet avait requis cinq ans de prison et une mise à disposition du tribunal d’application des peines de trois ans. Le parquet a également demandé au tribunal de prononcer une interdiction d’être en contact avec des mineurs d’âge notamment dans le cadre d’une activité ou d’un emploi.
En 2022, l’intéressé a fait l’objet d’un signalement après avoir partagé des images pédopornographiques et avoir proposé sa fille en pâture à un pédophile dans le but de la violer. Lors d’une perquisition les enquêteurs ont découvert que l’homme présenté comme un ami et un mari parfait, avait en réalité une face bien plus sombre. Alors qu’il ne semblait pas du tout intéressé par le sexe avec son épouse, il abusait de pornographie depuis une vingtaine d’années.
Des images abjectes
Depuis environ six ans, selon ses propres aveux, il a commencé à consulter des images de zoophilie, de pédophilie, mais aussi de zoophilie pédophilique… Il a tenu des centaines de conversations toutes plus abjectes les unes que les autres avec des pédophiles, mais aussi des jeunes filles. Il a également élaboré un scénario dans lequel il a proposé à un pédophile de violer sa fillette à deux, tout en lui demandant s’il connaissait un moyen d’endormir l’enfant ! Il a également précisé “qu’il en avait très envie et qu’il s’organiserait dès qu’il rentre.”
Personne dans l’entourage de l’intéressé ne s’imaginait vivre et côtoyer un homme d’une telle perversité et atteint de telles déviances. “La pédophilie, c’est devenu une catégorie que je regardais comme toutes les autres, je savais que c’était mal”, a déclaré le prévenu qui a comparu sous la surveillance d’un bracelet électronique. “Sur le moment, ça m’excitait. Ma vie virtuelle et ma vraie vie, ce n’est pas la même chose.” Le centre spécialisé devra déterminer si un suivi thérapeutique pourrait avoir un effet bénéfique sur le prévenu. Le tribunal a remis le dossier au mois prochain.