Quelle sécurité à Liège ? L’enquête Élise prolongée
1.800 citoyens ont déjà rempli et renvoyé leur questionnaire
Publié le 16-01-2023 à 08h55
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Début décembre, 9.620 Liégeoises et Liégeois de plus de 15 ans ont reçu, par voie postale, un large questionnaire visant à connaître leur sentiment de sécurité, les problèmes récurrents de leur quartier ainsi que leur perception de la problématique de la toxicomanie… À travers cette enquête dénommée Élise, l’objectif des autorités communales Collège est d’inclure les priorités citoyennes dans les différentes actions de prévention et de sécurité menées par le Plan de Prévention et la Zone de Police. Au 31 décembre dernier, 1.800 citoyens ont rempli et renvoyé leur questionnaire par voie postale ou électronique.
L’encodage des données peut donc commencer mais la Ville de Liège annonce que durant cette période d’encodage des données, les personnes qui n’auraient pas encore renvoyé leur questionnaire ont la possibilité de le faire, et jusqu’au 31 janvier 2023.
Dès 15 ans
Pour rappel, l’enquête Élise est une volonté de la Ville de Liège d’intégrer le citoyen te sa perception dans la mise en place d’une politique de sécurité propre à Liège. Une enquête qui est née dans le but de donner une suite plus concrète à ce qui était organisé jusqu’en 2008 par le ministère de l’Intérieur qui procédait de son côté à une enquête téléphonique standardisée et appelée Moniteur de Sécurité. À Liège en effet, tant la zone de police que le Plan de prévention ont souhaité poursuivre l’opération via une enquête papier qui fut déjà réalisée en 2014, fin 2016 et désormais fin 2022 – début 2023…
”À côté de la criminalité enregistrée en effet, il est essentiel de pouvoir disposer de données plus qualitatives et subjectives tant sur la perception de la sécurité que sur la connaissance et la satisfaction des services de police et de prévention par les citoyens”, indique-t-on au cabinet du bourgmestre. “Cette perception est importante si nous voulons apporter une réponse adaptée aux attentes des citoyens… autant que la victimisation, la perception de la sécurité a un impact sur la qualité de vie des Liégeois”.
Dans cette enquête, différentes thématiques sont ainsi abordées : perception du quartier, plaintes, sentiment d’insécurité, appréciation du fonctionnement de la police.
Analyser la perception et les comportements des Liégeois en matière de sécurité, identifier et localiser les phénomènes générateurs d’insécurité dans les quartiers et dégager des pistes d’action pour résoudre les problèmes identifiés sont autant d’objectifs poursuivis par Élise.
À noter que le choix a été fait d’interroger les Liégeois dès 15 ans, “car cela permet d’inclure leur vision de la sécurité dans la ville à partir d’un âge où ils deviennent acteur à part entière et se déplacent seuls, commencent à sortir…”
Résultats
Parmi les problèmes majeurs déjà relevés par les citoyens, on observe ceux liés à la sécurité routière et la propreté sur l’espace public… “La spécificité des problèmes par quartier nécessite des analyses complémentaires et des plans d’actions spécifiques (Carré, Outremeuse, Parc Clajeot, Etang à Droixhe, Ste-Marguerite, Grand-Léopold, …). L’hypercentre se différencie des autres quartiers par la spécificité de ces activités (commerce, ville nocturne) et problèmes (nuisances sonores, toxicomanie). L’enquête montre l’interdépendance des problématiques d’aménagement du territoire, de la sécurité et de la Cohésion sociale”.