Liège: l’ancien palais de justice tombe en ruine
Un syndicat tire la sonnette d’alarme concernant la salubrité et la sécurité pour les visiteurs et les travailleurs
Publié le 05-12-2022 à 14h48 - Mis à jour le 06-12-2022 à 10h15
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Il y a quelques semaines de cela, des bâtiments dans lesquels se trouvait la Police Judiciaire Fédérale de Liège ont été fermés par les autorités de la police fédérale de Liège à la suite d’inquiétudes pour sa stabilité et pour sa salubrité. Parmi ces bâtiments se trouvent le numéro 11 et le numéro 13 du palais de justice.
Depuis, d’autres personnes continuent de travailler dans d’autres ailes du palais des princes évêques à Liège où la sécurité et la salubrité posent réellement question. Nathalie Martin, Secrétaire fédéral SLFP – ordre judiciaire, ne comprend pas le manque de réaction concernant la sécurité de l’aile occupée par la justice dans l’ancien palais des princes évêques et souhaite que la sécurité soit enfin prise en compte à l’endroit avant qu’un drame ne se produise.
Trente kilos de plâtre tombé du plafond
Cela fait des années que des pans entiers de plâtras tombent au sol dans les salles d’audience. En septembre 2009, une plaque de plâtre de deux mètres carrés et d’environ trente kilos s’est détachée du plafond de la salle des pas perdus et s’est fracassée sur le sol quelques heures après la réception qui a suivi la Mercuriale de rentrée judiciaire et quelques heures avant la réception consacrée à la rentrée de la Cour du travail de Liège.
Depuis, dans plusieurs salles d’audience, des filets de protection ont été placés et les plafonds auraient été sondés. “Des solutions qui auraient dû être temporaires deviennent définitives”, explique Nathalie Martin. “La sécurisation du palais des princes évêques est quasi inexistante. Les travaux qui sont réalisés sont des emplâtres sur une jambe de bois.”
Il y a quelques semaines, le plafond situé entre la chambre du conseil et la salle d’audience de la 4e chambre de la cour d’appel s’est également effondré. Heureusement, les faits se sont produits pendant la nuit. “J’espère que l’on ne va pas attendre qu’une personne meure après avoir reçu un bout de plâtras sur la tête pour agir”.