Robertmont: Il vole un homme qui vient d’enterrer son fils!
Gheorge, 30 ans, un ressortissant roumain, a écopé d’une peine de dix-huit mois de prison ferme devant le tribunal correctionnel pour avoir commis deux vols dont un est particulièrement crapuleux. En effet, le trentenaire n’a pas hésité à violenter un septuagénaire qui sortait du cimetière de Robertmont où ce dernier venait d’avoir la tristesse d’enterrer son propre fils… Le prévenu devait répondre d’avoir commis un premier vol le 13 mars dernier alors qu’il se trouvait à la gare des Guillemins. Sur place, Gheorge a vu l’opportunité de voler le GSM d’une dame et il ne s’est pas fait prier. Deux jours plus tard, il s’est montré bien plus désagréable.
Publié le 20-05-2022 à 13h27
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Didier, 71 ans, s’est rendu au cimetière de Robermont situé sur les hauteurs de Liège. L’homme devait faire face à la terrible épreuve d’enterrer un de ses enfants, son fils. Alors qu’il sortait du cimetière, il a eu la malchance de croiser la route de Gheorge. Ce dernier l’a interpellé avant de se jeter sur le septuagénaire. Sous la violence, la victime a chuté au sol. Les faits étaient si violents, que c’est un automobiliste, témoin de la scène, qui s’est arrêté pour venir en aide au septuagénaire. Le suspect a été arrêté. Il a comparu détenu devant le tribunal correctionnel, mais il est sous les liens du mandat d’arrêt dans le cadre d’un autre dossier.
Il était poursuivi pour les deux vols, mais aussi pour un séjour illégal sur le territoire belge. Entendu par le tribunal, le suspect a admis avoir commis les deux vols. Il a toutefois nié avoir agi avec violence sur Didier. Des dénégations qui n’ont pas convaincu le tribunal. Le juge l’a toutefois acquitté de la prévention de séjour illégal car “la Roumanie a signé le traité d’adhésion à l’Union européenne le 25 avril 2005 avec effet à la date du 1er janvier 2007”, relève le jugement.
Le tribunal a tenu compte de l’atteinte portée à la personne et au patrimoine d’autrui, la nécessité de lui faire prendre conscience de ce que le respect de l’intégrité physique et du patrimoine d’autrui constitue une norme sociale élémentaire et fondamentale qu’il n’est pas permis d’enfreindre. Le juge a aussi tenu compte des quatre antécédents judiciaires spécifiques du condamné.