Eoliennes : et que le vent tourne...
Inquiétude, doléances, pétition : la majorité de la population abaronnaise paraît tourner le dos aux éoliennes. Du moins telles qu'elles sont prévues.
- Publié le 23-04-2008 à 10h00
Première rencontre citoyenne du MR lundi soir dans notre arrondissement et première levée de boucliers. Le contexte et le sujet de la réunion de Villers-le-Peuplier s'y prêtaient on ne peut mieux. Le contexte, c'était l'étude d'incidences du projet d'éoliennes de Cras-Avernas et le sujet (environnement - énergie - développement durable) son hameçon le plus favorable. Ce n'était pas fait exprès mais Hervé Jamar allait être mis sur la sellette. Parlant peu, il a surtout écouté...
Et sorti un chaînon jusqu'ici manquant dans la genèse du grand parc intercommunal projeté le long de l'autoroute: «Avant même que les communes se lancent dans le projet, les propriétaires des terrains loués pour les éoliennes avaient déjà signé des pré-contrats. Et parmi eux figurent des signataires de la pétition qui a circulé à Cras-Avernas».
Une pétition qui allait d'ailleurs lui être remise quelques intants plus tard par Yves Renard.
Le débat qui a suivi a mis en lumière de larges divergences dans les approches de la question . Vent de Raison avait délégué Luc Rivet pour réclamer un moratoire au nom de 34 groupes opposés à des projets d'implantation. Les voisins d'Oreye et de Crisnée ont rappelé leur ferme opposition à l'éolien terrestre. Les arguments sont les mêmes: risques d'insomnies, de nausées, de céphalées, de fatigue, de dépression et de moindre efficacité au travail. L'académie française de médecine recommande 5 fois plus de distance que la Région wallonne. Et Luc Rivet de dénoncer aussi les scandaleuses plus-values (4000% en 6 ans) réalisées par les promoteurs de Perwez sur le dos des contribuables. La faute aux certificats verts d'André Antoine, evidemment conspué par l'assemblée.