Originaire de Meeffe, Céline décroche un prestigieux prix à Florence
La jeune Meeffoise Céline Kobierzynski (Oxalif) poursuit son parcours artistique. Elle vient de décrocher un prestigieux prix à Florence.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YXHC2BW7VBGS7PYYRFO2S3ICFE.jpg)
Publié le 08-02-2023 à 07h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2OZIPOVYFFFD7OD4NLMVYSMWE4.jpg)
Du haut de ses 21 ans, Céline Kobierzynski (Oxalif de son nom d’artiste) est déjà une artiste reconnue dans le monde de l’art contemporain. Depuis un an, sa carrière a pris une dimension internationale qui l’a déjà menée à Venise, Rome et Londres.
Après avoir exposé dans ces différentes villes l’an dernier, elle a décroché en janvier le prix Donatello, à Florence. Une récompense qui lui permet d’être remarquée dans le monde très fermé de l’art contemporain. "Ce n’est pas un prix avec un montant en argent, explique l’artiste meeffoise. Mais ce qui est bien avec ce prix, c’est que je suis reprise dans un catalogue, le Contemporary celebrity masters." Une référence qui va la faire connaître (encore) un peu plus auprès des galeries et exposants. "Je ne sais pas comment les organisateurs de ce prix m’ont repérée, détaille Céline. J’ai été très surprise quand ils m’ont contactée par mail… Je suppose que c’est lors de mes expositions de l’an dernier."
Le prix a été remis le 21 janvier dans le prestigieux palais Borghese, à Florence. Hasard ou pas, Oxalif expose aussi quasi dans la même rue jusqu’au 18 février à la galerie Armando Xhomo.
Régulièrement exposée à l’étranger, la jeune artiste n’en oublie pas pour autant ses origines puisqu’elle prépare, pour juin, une exposition à la galerie Opéra, à Liège. "D’ailleurs, pour l’instant, les œuvres que j’ai vendues l’ont été souvent en Belgique, donc pas directement lors des expositions en Italie. Ce sont plutôt des gens qui ont entendu parler de moi par les expositions…"
Après, ce sera à Paris que ses peintures seront exposées puisqu’elle sera, en octobre, au Carrousel du Louvre, pour le compte d’une galerie autrichienne.
Cet agenda déjà chargé stimule la créativité de l’artiste hesbignonne. "Pour l’instant, la difficulté, c’est que je n’ai pas toujours assez de tableaux pour les grandes expositions. Je dois donc encore en créer." Une “production” foisonnante qui fait évoluer son style. Alors que ce dernier était axé essentiellement sur des portraits hyperréalistes, il lui arrive de s’essayer aux paysages, à la peinture d’animaux.