Ce sera une victoire ou la P3!

Templiers-Wasseiges, le match de tous les dangers dans le bas. Le vainqueur prendra option sur le maintien, le vaincu verra la P3 se rapprocher.

Jean-Luc Braida
Ce sera une victoire ou la P3!
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Templiers et Wasseiges ne vont pas bien. Au-delà de leur situation précaire au classement, les deux clubs traversent une zone de turbulence extra-sportive. Wasseiges vient de se séparer de son entraîneur. Templiers a tué dans l'oeuf une tentative de «putsch» qui a conduit Francis Aimont à se séparer d'Enzo Bongiovani, un des derniers cadres de l'équipe. Demain, l'un et l'autre joueront ni plus ni moins que leur avenir en P2. Oh, bien sûr il restera des points à prendre après cette rencontre, mais plus qu'un handicap mathématique, c'est un important traumatisme mental que le vaincu devra résorber. Les deux cercles ne sont pas au mieux mais en prévision de ce duel, cette semaine, tant en Hesbaye qu'en Condroz, on a tenté de provoquer un électrochoc. Wasseiges s'est séparé de Philippe Bousmanne et dès mardi, c'est Raphaël Bouvier, un ancien de la maison, qui était appelé aux commandes pour insuffler une nouvelle dynamique. Le nouveau T1 croit en tout cas en sa bonne étoile. «Bien sûr sinon je n'aurais pas accepté de relever le défi», embraye-t-il conscient des qualités du groupe. «Un effectif que je connais et qui s'est montré très réceptif durant la semaine. Il faut maintenant que les garçons prennent conscience que le résultat de dimanche sera primordial pour la survie de Wasseiges en P2.»

Conscient de l'importance de la partie, on l'est tout autant à Templiers qui ambitionnait un 6 sur 6 avant Chaudfontaine et Wasseiges. La défaite encourue chez le premier accentue la pression sur les épaules des jeunes Nandrinois qui seront en plus privés de leur homme fort : le portier Julien Thiry. «C'est comme ça, il faudra faire avec», commente Paul Henrotay qui n'y va pas par quatre chemin. «Si nous sommes battus contre Wasseiges huit jours après Chaudfontaine, cela signifiera que nous n'avons pas notre place en P2. Mais si nous l'emportons, nous creuserons le trou et tout restera possible.»

Francis Aimont, lui, y croit. «J'ai pris la décision de me séparer de Bongiovani et j'ai l'impression que ça va enlever un poids à certains joueurs avec qui le courant ne passait pas. Les jeunes ont toute ma confiance et je suis convaincu qu'ils vont m'apporter ce que j'attends d'eux.»

À voir demain.

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