Mölnlycke: finalement "que" 33 licenciements à la place de 41 à Waremme
La direction et les syndicats de l’usine Mölnlycke ont signé un accord social. Sur les 41 pertes d’emplois prévues initialement, il n’y en aura que 33.
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Publié le 28-03-2023 à 16h33 - Mis à jour le 28-03-2023 à 16h34
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Le 6 octobre 2022, la nouvelle avait fait grand bruit. À l’issue d’un conseil d’entreprise, la société Mölnlycke annonçait qu’elle allait se séparer de 41 travailleurs de son site waremmien. Le groupe suédois, actif dans le matériel médical, compte 8 000 travailleurs à travers le monde dont environ 300 dans son usine de production de Waremme. Pour la direction, il s’agissait de fermer son service clientèle, afin de le relocaliser dans différents pays, pour être plus proche de la clientèle.
Volonté d’aboutir
Passé le choc de l’annonce des licenciements, la direction et le front commun syndical (composé de la CGSP, de la FGTB et de la CNE) ont entamé un dialogue social. Il a abouti la semaine dernière à la signature d’un accord qui limite la casse sociale. "Ce n’était pas facile, mais on sentait qu’il y avait de part et d’autre, une volonté d’aboutir", commente Vicky Hendrick, pour le front commun syndical.
Finalement, 33 personnes, sur les 41 prévues, perdront leur emploi d’ici la fin de l’année. Certains travailleurs seront en effet relocalisés dans d’autres départements de l’entreprise. Pour les 33 restants, le front commun a obtenu de bonnes conditions de départ. "Il y a notamment des incitants financiers pour former les remplaçants, note Vicky Hendrick, secrétaire permanente à la CGSLB. Car ce n’est pas facile de former quelqu’un qui va prendre votre place. On a aussi obtenu que les personnes licenciées bénéficient d’une procédure de reclassement et d’aides à la formation."
Du côté de la direction, on souligne le professionnalisme dont on fait preuve les travailleurs impactés: "Tous ces travailleurs détiennent des talents, une expérience, un profil multilingue et une connaissance de différents outils qui devraient leur permettre de rebondir sur le marché de l’emploi. Des profils comme les leurs sont recherchés dans des secteurs bien présents dans le tissu économique liégeois comme le médical, le pharma, les biotech, le fret ou la logistique."