Le serotina, importé des États-Unis à la demande du baron
" Un mal nécessaire. " Pour Chantal Della Faille, l’abattage de ces peupliers très âgés était donc inévitable. Mais sa volonté, c’est de les préserver. Eux, mais aussi de rappeler l’héritage qu’a laissé son arrière-arrière-grand-père, le baron de Selys. " Ces arbres ont souffert et ont bien été malmenés par les tempêtes, indique-t-elle. Mais le parc étant classé, il est important de réintégrer l’espèce d’origine sur le site pour préserver ce patrimoine naturel. "
Publié le 11-01-2023 à 06h00
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Pour Philippe Destinez, ce qui fait l’originalité de cette variété… ce sont les relations du baron. "Il avait de relations scientifiques vraiment uniques à l’époque, souligne-t-il. En discutant, il s’est rendu compte de la qualité de cet arbre. Il vu que les feuilles étaient différentes et qu’elles tombaient moins vite . Il en a fait la demande et on les lui a envoyés des États-Unis."
Initialement, une autre rangée de serotina existait sur le domaine. La drève devant le château en était même recouverte. "Cela faisait vraiment écran pour le vent, remarque le Waremmien. On les a abattus il y a trois ans alors qu’ils avaient déjà presque 90 ans. On s’inquiétait un peu moins de l’écologie à l’époque." Désormais, la Ville de Waremme semble particulièrement fière de cette initiative vieille de 120 ans.