Frédéric Jamoulle croise les doigts pour la mécanique de sa Clio
Le Waremmien n’a pas toujours connu beaucoup de réussite au niveau mécanique. Sauf lors des 2 derniers rallyes.
Publié le 02-11-2021 à 06h00
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Parmi les 107 équipages engagés cette année au Rallye du Condroz, il y a notamment ceux qui jouent la gagne et les jeunes qui souhaitent gravir les échelons. Et puis, il y a toute une série de régionaux fidèles à leur épreuve et pour qui être au départ est déjà une victoire.
Frédéric Jamoulle et Stéphanie Lecocq font partie de ceux-là. «Le rallye coûte de plus en plus cher, affirme Frédéric. Et c'est encore plus vrai quand on participe à un rendez-vous comme le Condroz. L'engagement, la préparation, la course sur deux jours: tout cela fait grimper les montants. Heureusement, on a pu, une fois de plus, compter sur nos partenaires de la région. Pour eux, cette épreuve reste une belle visibilité. Merci à eux, on est vraiment content d'être là.»
Une voiture presque neuve
Reste maintenant à atteindre leur objectif: l'arrivée. «Cela fait deux courses (NDLR: Critérium Jean-Louis Dumont et Rallye-sprint ASRT) qu'on n'a plus connu de soucis mécaniques. Je croise les doigts, sourit le Waremmien. On a mis toutes les chances de notre côté: la boîte de vitesses est neuve et le moteur aussi. Si on parvient à aller jusqu'au bout, je pense que le résultat suivra. En même temps, on est bien conscient que nous ne boxons pas dans la même catégorie que la plupart de nos adversaires.»
En plus de la mécanique, il faudra composer avec un terrain très glissant. «C'est sale, très sale, confirment Frédéric et Stéphanie. Quand on va passer dans les spéciales après une grande partie du plateau, cela sera bien repeint. C'est une certitude.»
Pour son 10e Condroz, Frédéric Jamoulle partira en effet assez loin dans la hiérarchie. Il aura le numéro 102 sur les portières.