Thibaut Petit est arrivé dans son nouveau club en Russie : "Un cran supérieur par rapport à ce que j'ai connu"
Parti il y a deux semaines pour son nouveau challenge, Thibaut Petit a fait le point avec nous sur son arrivée en Russie.
Publié le 12-08-2021 à 21h33
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YZ5HDK6OMRERNMNYLNM5IOADT4.jpg)
Après plusieurs saisons fructueuses dans le championnat féminin français, c’est donc en Russie, dans un des meilleurs clubs de basket féminin, que Thibaut Petit évoluera cette saison.
A LIRE AUSSI:Une nouvelle coupe nationale déjà dans sa ligne de mire
Concrètement, c'est comme assistant coach de la légende vivante Vasiliy Karasev que le Waremmien opérera. «Joueur mythique, il a aussi une grande carrière de coach dans le milieu masculin et de multiples titres à son palmarès. L'an dernier, il est arrivé comme assistant à Kursk pour y prendre ses marques avant de terminer la saison. Découvrant le basket féminin et la gestion d'un groupe de sportives professionnelles, il a fait appel à moi par rapport à mon expérience dans ce domaine pour créer un binôme complémentaire.»
Après deux semaines au pays des tsars, le Waremmien semble déjà avoir trouvé ses marques. « J'ai pris l'avion à Bruxelles il y a 15 jours en direction de Moscou. Ensuite un second vol intérieur et enfin, 1h30 de trajet en voiture. Ce fut long mais tout s'est passé parfaitement. J'ai parfaitement été pris en charge par le club qui avait mis une personne pour m'aider à chaque endroit pour faciliter mes démarches. C'est incroyable de se sentir épaulé de la sorte. Cela n'a l'air de rien mais le petit SMS avant de prendre le premier avion pour vérifier que tout va bien, cela fait plaisir et rassure. Puis, trouver de l'eau et de quoi directement passer une bonne première nuit, c'est aussi la preuve que le club pense à tout pour nous. C'est encore un cran supérieur par rapport à tout ce que j'ai pu vivre jusque-là», nous confie l'ancien coach de Pepinster ou encore Braine.
Sur place, tout est fait pour ne penser qu’au basket
«Comme le coach, je ne suis en charge que de l'entraînement et des matchs de l'équipe de Kursk, pas de mission de formation annexe et pas même de visionnage ou de vidéo. Il y a un employé en charge de cette tâche! Idem pour le staff médical qui nous suit dans toutes les activités. Au niveau des conditions de travail, le complexe sportif est magnifique, proche de mon logement. Nous travaillons à un rythme de deux séances de deux heures intenses par jour, puis une demi-journée de repos. Contrairement à ce que j'ai vécu, on remet une très grande importance sur le stretching et la prévention médicale.»
Et la vie quotidienne ?
Concernant la vie quotidienne, là aussi, tout semble aller pour le mieux. «Il faut avouer que Kursk est une petite ville. Il y a deux grandes artères commerçantes puis c'est un peu dépeuplé. Il y a deux énormes et magnifiques centres commerciaux où on peut tout trouver. Dans le contexte sportif, tout se fait en anglais et cela ne pose pas trop de souci puis, en dehors, cette langue n'est pas utilisée. Dans les commerces, je me débrouille avec un traducteur sur mon téléphone puis en montrant ce que je veux. Ce n'est pas véritablement contraignant car on travaille beaucoup et on va aussi beaucoup voyager.»
Et, comme pour le trajet, le club met tout en place pour chouchouter joueuses et staff. «Concrètement, on déjeune tous chez soi puis on s'entraîne. On va ensuite tous au restaurant qui est mis à notre disposition sur le temps de midi et on peut y commander notre repas du soir. On ne doit donc que penser au basket et tenter de faire la meilleure saison possible.» Le début d'une belle aventure!