Le feu sacré est encore là, mais…
Actuellement sur la touche à cause d’une déchirure au mollet, Arnaud Renard s’entretient en faisant énormément de randonnée sur des parcours d’extra-trail.
Publié le 02-01-2021 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/MA23SO5O4RBOTPLM6AH35RK3YU.jpg)
Histoire de garder un minimum la forme. « Sinon, en temps normal, je cours entre 80 et 100km par semaine, ce qui n’est pas énorme par rapport à d’autres. En alternant entre la piste et la route, avec des séances d’endurance ou du travail fractionné», détaille celui qui partage une partie de ses entraînements avec Antoine Guillick et les frères Noël.
Et s'il performe, ce n'est pas forcément grâce à une alimentation surveillée puisqu'il avoue ne pas trop faire attention à ce qu'il mange. «Sauf durant le mois qui précède un gros objectif, insiste Arnaud Renard. Mais, je me suis quand même amélioré. Je mange plus de pâtes ou de riz alors qu'avant, je pouvais aller deux ou trois fois par semaine au Quick (rires).»
Et alors que certains continuent de performer une fois la quarantaine passée, Arnaud Renard ne se voit pas encore courir très longtemps. « Pour le moment, j'ai encore le feu sacré, oui. Mais m'entraîner encore dix ou quinze ans comme un acharné, je ne pense pas, avoue celui qui affiche désormais 35 ans au compteur. Déjà, aller m'entraîner en hiver dans le froid et le noir, ce n'est pas mon truc. Alors en étant plus âgé, ce sera pire. Ça fait déjà 17 ans que je cours, c'est pas mal.»