«Cela nous pendait au nez»
Situation particulière au VBC Waremme où les équipes jouent à différents niveaux de pouvoir. Il va falloir s’adapter.
Publié le 14-10-2020 à 06h00
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Si le doute persistait encore au moment de l'annonce des mesures de la ministre Glatigny, Daniel Van Daele nous a bel et bien confirmé que le volley était considéré comme sport de contact. Dès lors, la compétition, à l'échelle régionale, était mise à l'arrêt jusqu'au 8 novembre inclus. «Par contre, les entraînements sont toujours bel et bien autorisés, pour autant que les mesures sanitaires soient respectées, complète le président de l'aile francophone de la discipline. Par contre, les matchs continuent de se tenir normalement pour les moins de 12 ans et 200 personnes sont autorisées dans le public. Les buvettes peuvent également être ouvertes dans le respect dans règles horeca.»
Dès lors, au VBC Waremme, c'est un petit peu le branle-bas de combat puisque les jeunes peuvent jouer alors que le reste des équipes est à l'arrêt. En ce qui concerne la Ligue A, les discussions étaient toujours en cours avec les ministres des sports. «Mais je pense que ça va continuer vu que c'est une ligue considérée comme professionnelle, suppose Pierre Honnay, le directeur technique du club. En tout cas, depuis qu'on a repris, on savait que cela nous pendait au nez. Je pense, en tout cas, que c'est une décision sage.»
Si les entraînements restent autorisés, sans contact, les Wawas pourraient bien carrément stopper toutes les activités au sein de leur club. «Je pense en effet qu'on va se réunir en comité restreint pour parler de ça, confirme Pierre Honnay. Car nous n'avons pas envie que cela se propage dans le club. Dès la semaine dernière, nous avions déjà constitué des bulles sportives pour réduire les contacts. Prendre plus de mesure qu'on ne l'a déjà fait, ce n'était plus possible. Mais arrêter le sport totalement, ce serait très difficile au niveau social, surtout avec l'hiver qui arrive. » Et pourtant, une grande partie des volleyeurs wawas vont devoir prendre leur mal en patience.