L’heure de vérité pour Waremme
C’est le plus court déplacement de la saison pour les Wawas. Et, pour l’heure, le plus important. Ils se doivent de prendre des points. Herk-de-Stad Samedi Waremme 20h30
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Publié le 17-11-2012 à 07h00
ÀWaremme, si le succès face à Lennik en début de saison n’est pas près d’être oublié, il appartient déjà au passé. Depuis ce fameux mardi soir, la formation du président Vincent Perin n’a plus engrangé la moindre unité. Un succès devient donc urgent, même s’il n’y a pas péril en la demeure et que deux équipes, Herk-de-Stad et Kruibeke, suivent encore les Hesbignons au classement. En cette dernière quinzaine de novembre, ceux-ci ont l’occasion de se positionner et de se situer. Ils se déplacent, ce samedi (20h30), à Herk-de-Stad et le dimanche suivant au pays de Waes.
Contre toute attente, les Limbourgeois occupent le bas du tableau. Waremme y effectuera ainsi son plus court périple de la saison pour une rencontre qui pourrait s’apparenter à un derby puisque Dries Koekelkoren, le distributeur du hall Leburton, occupait le même poste l’an dernier à Halen, tandis que, avant son aventure tchèque, Ugo Blairon fut le libéro de la formation dirigée par le Suédois Johan Isacsson. Capitaine de l’équipe, Sandy Barbieux en est à sa cinquième saison dans le noyau wawa. Entretien
Sandy Barbieux, quelle sera la clé du match selon vous ?
D’abord, nous évoluerons en déplacement. C’est une donnée importante à ce niveau. Nous serons attendus. Pour les deux équipes, l’enjeu est énorme. Ne nous mettons donc pas trop de pression. Développons notre volley avec jusqu’au-boutisme. Et surtout, pensons à remettre un coup d’accélérateur, un coup de rein, lorsque nous calons au marquoir. Car souvent, nous ne nous en rendons pas compte et ça nous pose des problèmes.
La cuvée 2012-2013 est-elle différente du Waremme 2011-2012 ?
Je le pense sincèrement. Il y a davantage d’homogénéité et de force dans chaque secteur du jeu avec aussi un opposé performant. Nous avons plus de block et plus de poids à l’attaque au centre. Nous sommes plus forts que l’an dernier.
Pourtant, le spectateur neutre a l’impression de revivre chaque année le même scénario autour d’une équipe prometteuse mais avec des résultats qui se font attendre ?
Pour les conclusions, attendons la fin de la saison lorsque le résultat final sera connu. Mais il est évident qu’avec les deux tiers du noyau remplacés chaque fois, l’homogénéité et la recherche d’un groupe prennent du temps. Mais de mon côté, je veux mettre le doigt sur les côtés positifs dans chaque secteur du jeu. Être négatif ne fait jamais avancer. Si nous ne faisons que répéter les défauts, nous oublions les qualités.
Comment vivez-vous, comme souvent, le fait d’être capitaine et réserviste ?
Je connais mes atouts et mes faiblesses. À 33 ans, je me sens bien physiquement. Et je sais ce que je peux apporter sur le terrain. Pascal Libon sait qu’il peut m’appeler. Je me fais un point d’honneur à rester au service de l’équipe.¦