La Wanzoise Martine Stoffels est une artisane du verre et la lumière

Ça a été un simple hobby pendant des années. Mais depuis qu’elle est pensionnée, Martine Stoffels s’y adonne davantage et s’est même lancée comme vitrailliste en indépendante complémentaire. Elle vient aussi d’être reconnue officiellement.

Martine Stoffels, c’est un personnage haut en couleur, à l’image des pièces en verre qu’elle produit. À la fois fragile et solide comme lui, aussi. Et qui aime par-dessus tout la lumière. C’est d’ailleurs elle qui l’a incitée à suivre un premier stage de vitrail à l’été 2015. "La lumière à travers le verre me fascine, ça a quelque chose d’apaisant. J’ai vraiment mordu, au point que j’ai transformé mon garage en atelier et la voiture dormait dehors", se rappelle en riant celle qui vivait alors à Walhain. Avant de passer par Bruxelles, Andenne puis Wanze, où son compagnon lui a aménagé un atelier baigné de lumière naturelle, au fond de leur jardin. Dès qu’elle peut, elle y est. "Mais il faut que j’aie au moins deux heures devant moi, pour avoir le temps d’entrer dans une bulle. Pas question non plus de travailler si je suis énervée." C’est que le verre est un matériau pas simple à travailler, qui demande à la fois force et précision. "Il faut avoir une main souple, un geste franc et ne jamais interrompre une coupe." Et pour les cuissons, en ex-prof de chimie, Martine Stoffels "expérimente plein de trucs, un peu comme dans une démarche scientifique, et je tiens un carnet de labo super détaillé pour pouvoir reproduire après la même chose".

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