Football (P1) - « Je suis chez moi à Wanze/Bas-Oha »: Jean-Yves Mercenier revient sur sa prolongation
Après sa prolongation express de ce week-end, le coach de Wanze/Bas-Oha évoque le présent et l’avenir du club.
Publié le 23-01-2023 à 16h07 - Mis à jour le 23-01-2023 à 16h08
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Il est chez lui et Wanze/Bas-Oha est en lui, au plus profond de ses gênes. Jean-Yves Mercenier ne pouvait que continuer à la tête de la première équipe wanzoise. La saison prochaine, il en sera à sa 6e campagne comme coach principal. Un bail pour un enfant de la maison qui est l’homme qu’il faut à la bonne place. Entretien avec un coach heureux et ambitieux.
Jean-Yves Mercenier, on imagine que vous êtes ravi d’avoir prolongé, samedi matin, votre collaboration avec votre club de cœur ?
Évidemment ! Wanze/Bas-Oha, c’est chez moi. Je vois ça comme une grosse marque de confiance de la part du club qui n’a même pas attendu le dénouement de la fin de saison avant de se prononcer. C’est la preuve qu’on croit en nous et en notre travail, à Michaël Fréson et moi. Et ça, ça fait plaisir. Mais on vit bien tous ensemble et on s’amuse bien.
Cette prolongation n’est pas une surprise, si ?
Bah, non, mais la façon dont ça s’est passé nous a surpris. J’avais vu les dirigeants il y a quelques semaines et on avait dit qu’on devait se voir. Vendredi soir, j’ai reçu un appel d’Éric Forêt qui me demandait de nous voir samedi matin. On s’est vu et, pour se mettre d’accord, cela a pris 5 minutes.
Votre accord est valable pour la D3 ACFF et la P1. Mais où sera-ce ?
Ah, ça, on va voir. Si on monte, c’est génial. Et si on ne monte pas, c’est clair qu’on sera déçu mais on continuera de la même façon avec la même mentalité. On aura de toute façon disputé une saison au-delà des espérances.
Votre travail est unanimement reconnu pour sa qualité. Vous n’avez eu aucune sollicitation pour aller voir ailleurs ?
Non, aucune, je vous le garantis. De toute façon, ce n’est pas grave car Wanze/Bas-Oha, c’est chez moi. C’est un club où je me sens très bien. Puis, je dois être honnête, je n’ai pas l’UEFA A pour coacher en nationale. Je n’ai que le B et je ne compte pas passer l’autre. Cela limite forcément les options. Personnellement, j’accorde bien plus d’importance au diplôme et à la fonction de responsable RTFJ. J’adore bosser avec les jeunes et j’ai vraiment envie de continuer.
En vue de 2023-2024, l’ACFF compte imposer l’obligation de l’UEFA pour la D3 ACFF. Si votre club monte, qu’allez-vous faire du coup ?
J’en ai directement parlé au club et il est donc au courant. Samedi matin, j’ai dit à mes dirigeants: ‘si vous souhaitez prendre quelqu’un d’autre qui a les diplômes et, du coup, ne pas payer les amendes, Mika et moi, on comprendrait…’ Et on m’a répondu directement: ‘Non, c’est vous deux et personne d’autre. Et on payera ce qu’il faut.’ Cela aussi, c’est une belle marque de confiance, je pense.
Michaël Fréson et vous avez aussi été confirmés à la tête de l’école des jeunes. C’est important, ça ?
Oui, très. On adore cette fonction. On coordonne, à nous deux, des U14 aux U19 et, des U17 aux U19, on peut déjà penser à faire monter des jeunes. Là, six gars sont passés des catégories d’âge à la première. Et ce n’est pas fini. Vous allez voir que ça va continuer. Et j’aime cette idée que notre réservoir peut alimenter nos équipes de jeunes. Notre travail en profondeur porte ses fruits et paye. C’est la plus belle chose finalement…