Le Wanzois chasse les aurores boréales en Norvège (photos)
Il chasse les aurores boréales dans le Grand Nord depuis des années. Le Wanzois Cédric Meunier revient d’un périple de dix jours en Norvège. Avec des photos magiques…
Publié le 06-01-2023 à 17h42 - Mis à jour le 06-01-2023 à 17h48
Un ciel étoilé aux couleurs étonnantes… Chacun de ses clichés épate par la densité de l’atmosphère qui s’en dégage. À peine atterri à Zaventem, Cédric Meunier replonge dans ses photos prises ces derniers jours. Avec l’envie de les raconter, de se replonger dans cette chasse qu’il fait sienne une fois par an.
Il y a quelques jours, le Wanzois était en Norvège. Un pays qu’il connaît bien pour ses aurores boréales. Ce phénomène lumineux atmosphérique offre des voiles colorés, souvent verts d’ailleurs, dans un ciel pur et sans nuage. "J’ai toujours aimé les aurores boréales. Je m’étais dit que j’irais en voir." Ce que Cédric a fait dès 2014, c’était en Islande. Depuis, chaque année, il part quelques jours dans le Grand Nord. En Islande, en Finlande, en Norvège là où les conditions météo sont favorables à l’apparition de telles lumières. " J’y vais régulièrement, je choisis le pays en fonction des “spots” que je risque d’avoir." C’est souvent un pari sur un temps à aurores, ou pas…
Il y a quelques jours, Cédric Meunier emmenait son neveu en Norvège. Un voyage qu’il a déjà fait plusieurs fois mais qu’il apprécie. "Je connais Tromso. Mais là, on est redescendu 10 kilomètres plus bas sur une petite île baptisée Senja. Je savais que j’allais en voir d’après la météo." Et quatre jours sur les dix de son voyage, son regard a croisé des aurores boréales. "Quatre beaux jours, c’est pas mal. Quatres belles nuits plutôt, avec un ciel dégagé et une belle activité des aurores boréales." Des aurores avec une telle intensité qu’il en a pris plein les yeux… et l’optique de son appareil photo.
Car le photographe amateur qu’il est ne part jamais sans ses boîtiers et ses objectifs. "Je ne me fie pas aux prévisions météo des applications qu’on trouve sur internet. Quand la météo est pourrie, ça ne sert à rien. Mais dès qu’il y a une éclaircie…" Car le chasseur d’aurores boréales chasse d’abord les éclaircies. "Ainsi le dernier jour, j’ai vu que c’était favorable dans le sud de l’île. Je suis parti là-bas, la belle nuit était assez claire." Et il a vu de magnifiques jeux de lumière. "Ça peut durer jusqu’à 30 secondes. Le meilleur moyen, c’est de rouler et chercher les éclaircies."
Une fois que le ciel est plus clément, Cédric Meunier sort son matériel, attend puis déclenche. "Souvent, les gens sont déçus lorsqu’ils sont sur place car le rendu est différent de celui de mes photos. Moi, je travaille avec de longues pauses." Et à chaque voyage, il fait le plein de photos. Cette fois-ci ? Entre 150 et 200 photos. "J’aime bien travailler le cadrage, choisir un avant-plan. Que ce soit une maison abandonnée, un fjord. Ou alors, je mets en scène un personnage."
Décembre n’est pas le meilleur mois pour en prendre plein les mirettes cependant. "Le plus favorable, c’est de janvier à mars, c’est la meilleure période car il fait plus sec. " La Norvège, c’est la quatrième fois que Cédric Meunier la choisit pour faire la chasse aux aurores boréales. À peine rentré, il songe déjà à son prochain périple dans le Grand Nord. "Probablement l’année prochaine même si c’est un voyage qui coûte cher. Tout est cher là-bas…"
Tiens, une expo bientôt ? "Non, ce n’est pas trop mon truc. Je partage mes photos sur les réseaux sociaux. Mais pourquoi pas un livre un jour…"