Le Bas-Ohatois Maxime Pierre s’est éteint la nuit dernière dans sa maison de Wanze
Le jeune Maxime Pierre s’est paisiblement éteint. Le jeune Bas-Ohatois, touché par un cancer, aura marqué les esprits par sa force de caractère tout au long de sa maladie…
Publié le 28-04-2022 à 12h53 - Mis à jour le 28-04-2022 à 12h56
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« Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. » C’est par ces mots que Geneviève Foret, l’épouse de l’Amaytois Luc Huberty, annonce le décès de Maxime Pierre, âgé de 20 ans. La nuit dernière, le jeune Bas-Ohatois s’est éteint dans son sommeil.Sa famille, sa petite amie étaient à ses côtés. Maxime aura marqué par sa force de caractère face à la maladie. Sa vie a basculé au début de l’été 2017 lorsque l’adolescent de 15 ans alors découvrait qu’il était atteint d’une tumeur maligne à la jambe gauche. La décision était sans appel: il fallait l’amputer. Presque deux ans après l’opération, Maxime parvenait à nouveau à marcher sans béquille mais grâce à une prothèse. Lui qui était passionné par le sport avait rencontré le paratriathlète amaytois Luc Huberty, fondateur de l’ASBL Leg’s Go. L’association aide ainsi au financement de matériel sportif adapté aux handicapés. Et elle a aidé Maxime en lui fournissant une prothèse et un vélo adapté financés grâce à un fabuleux élan de solidarité et le projet Ironmax du Hutois Jean Marot. « C’est via l’ASBL Leg’s Go qu’on s’est rapproché de Maxime , explique aujourd’hui Luc Huberty. C’est comme cela qu’on l’a connu, mon épouse et moi.Et quand la maladie est revenue en force, cela a renforcé nos liens avec Maxime et avec ses parents. »
Il y a quelques mois, la maladie se généralisait, le jeune garçon savait que ses jours étaient comptés, on lui donnait alors 4 mois.En mai de l’an dernier, il y a donc quasi un an, un rassemblement-surprise était mis sur pied en l’honneur du jeune homme. Pour lui prouver qu’il n’était pas seul, que son combat contre la maladie était le combat de tous. À l’époque, il se disait touché par cet élan de soutien. « Il faut profiter de la vie, ne pas se plaindre car du jour au lendemain, ça peut virer au cauchemar », disait-il alors. Ca a été son leitmotiv jusqu’à ses derniers instants… « Il ne s’est jamais plaint , veut se rappeler Luc Huberty. Même quand il allait mal, il vous demandait comment vous alliez. Je l’ai connu quand il avait 17 ans, il avait beaucoup de maturité. Pour moi, c’était un petit extraterrestre. Son souhait, c’était de ne pas partir seul…Ce serait bien qu’il y ait du monde à son enterrement. » C’est ce que Maxime avait confié: « j’aimerais que vous soyez les supporters de mon dernier voyage, comme j’aurais aimé que vous puissiez l’être lors des triathlons que j’aurais tellement aimé faire. Je sais que je peux compter sur vous, et déjà je vous dis merci. » La cérémonie est prévue à l’église de Bas-Oha, lundi à 10h.