Wanze : les élèves montent sur scène avec André Borbé
Folle ambiance à Wanze! Après une première partie de concert assurée par André Borbé, les élèves de 3 écoles ont présenté leurs créations musicales.
- Publié le 19-12-2012 à 07h00
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Au centre culturel, c’est l’effervescence depuis 3 jours car on reçoit des futures stars de la chanson. Depuis lundi, les classes de primaire se succèdent sur la scène de la salle Catoul, à Wanze, pour venir présenter leurs chansons. Un mois déjà qu’ils écrivent, composent, répètent avec l’aide précieuse d’André Borbé. Quelques séances pour créer leurs propres chansons. Aujourd’hui, il est temps de les livrer au public mais pas n’importe lequel: face à eux, les élèves d’autres écoles de l’entité.
Sur le banc au pied de la scène, les classes de Bas-Oha, Couthuin et Wanze se succèdent. Des plus petits de 3e primaire aux grands de 6e , c'est le même stress. «J'ai peur qu'on chante mal, explique Roméo, un élève de 6e , ou qu'il y ait une coupure de courant ».
Mais une fois face au public, les craintes s’envolent pour laisser place à la musique. Dans les fauteuils, les têtes dodelinent et les mains tapent, pas toujours très en rythme d’ailleurs.
Des chansons « engagées »
À bien écouter les paroles des chansons, les thèmes surprennent parfois. À côté de l'amitié ou de l'amour, certaines classes ont voulu aborder des réalités un peu moins drôles. C'est le cas des 6e primaires de l'école communale de Wanze. Leur chanson s'intitule «La fille aux crayons» avec en guise de refrains, une phrase forte: «La vie de chacun est vraiment différente, si tout va pour les uns, pour d'autres elle n'est pas tendre». Des paroles qui démontrent à quel point les enfants sont sensibles et attentifs aux problèmes du monde qui les entoure.
La fin d’une aventure
Cette série de concerts, c'est surtout l'étape finale d'un projet initié, il y a un peu plus d'un mois, par le centre culturel de Wanze. «Le but, c'était de rendre l'enfant actif. Qu'il ne soit pas un simple consommateur de spectacle», explique Charline Riga en charge de la programmation «jeune public». Objectif atteint! Mais ce n'est pas le seul avantage de ce type d'animation.
Tous les enseignants sont unanimes: l’intérêt pédagogique est énorme. Apprendre à écrire, s’exprimer ou tout simplement faire marcher son imagination, sont autant d’enseignements à retirer de cette expérience unique.
Une expérience qui a déjà fait des émules aussi bien chez les professeurs que chez les artistes en herbe comme Nour: «ça m'a donné envie d'écrire d'autres chansons et j'ai déjà un peu essayé chez moi». Une vocation est peut-être née.