Le Modavien s'en prend à son rival amoureux: "J’ai été pris d’une peur panique et je suis sorti avec la hache qui était sous le siège passager"
Un Modavien de 46 ans a frappé le nouveau compagnon de son ex-épouse. Ce dernier évoque des séquelles permanentes et réclame une expertise.
- Publié le 02-06-2023 à 09h54
- Mis à jour le 02-06-2023 à 10h09
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Un Modavien de 46 ans est poursuivi pour avoir frappé le nouveau compagnon de son ex-épouse le 10 juin 2021 à Villers-le-Bouillet. Et pour lui avoir mis une hache sous le nez, aussi. À l’audience de ce jeudi, l’homme dit regretter, que ça ne lui ressemble pas, qu’il préfère le dialogue aux coups. Il explique aussi qu’ils faisaient chambre à part avec son épouse depuis quelques semaines, depuis qu’elle lui avait annoncé avoir un amant. Et le soir des faits, elle lui a dit qu’elle récupérerait leur jeune fils à la crèche avant d’aller souper chez ses parents avec son nouveau compagnon.
Excédé de ne pas parvenir à la joindre pendant la soirée, tourmenté d’être trompé et, dit-il, nargué et menacé régulièrement par son rival, le Modavien, qui était sous antidépresseurs et avait bu quelques verres de vin, s’est présenté devant chez ses ex-beaux-parents en toute fin de soirée. Il n’y avait personne… "Je voulais juste récupérer mon fils. J’ai envoyé un SMS à mon ex pour lui dire que j’étais là et que j’allais appeler la police. Mon ex et son amant ont débarqué comme des furies. Quand j’ai vu l’amant de ma femme près de ma portière, j’ai été pris d’une peur panique phénoménale et je suis sorti avec la hache qui était sous le siège passager, j’avais prévu de la faire affûter le lendemain."
De sérieux dommages aux dents
Les deux hommes en viennent aux mains et le rival est sérieusement touché: il perd une dent, d’autres sont cassées ou fissurées. Il présente aussi des lésions à la mâchoire. "Il devra porter une prothèse dentaire toute sa vie et devra en changer tous les 7 ans alors qu’il n’a que 44 ans", assène son avocate. Évoquant donc un dommage permanent et irréversible, celle-ci a réclamé une expertise de qualification, histoire d’évaluer précisément le dommage subi par son client.
La défense n’y voyant pas d’inconvénient, la suite des débats a été remise au 19 octobre, le temps que le rival soit examiné par un médecin et que celui-ci rende un rapport au tribunal.