Fin de l’aventure entre Greco et Villers
Alors qu’il avait prolongé, l’entraîneur a décidé de quitter le club suite à des divergences d’opinion avec son président Daniel Bay.
Publié le 24-02-2021 à 06h00
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C'est un véritable coup de tonnerre qui s'est abattu sur Villers ce mardi. Auteur d'un début de saison au-delà des attentes, le club tournait à merveille. Seulement voilà, on apprenait en début d'après-midi que Salvatore Greco, l'entraîneur, avait décidé de quitter le club, tout en donnant des explications floues. «Je suis en désaccord avec le président sur certains points. Je préfère donc quitter le club en bons termes avant que l'on se dispute.»
Du côté de Villers, on l'a évidemment mauvaise. Daniel Bay, le président, se dit furieux suite à la publication prématurée de cette information. «C'est un gros manque de respect de la part de Salvatore. Je lui avais demandé de me laisser trois jours pour organiser son départ. Je suis fâché, j'ai l'impression de m'être fait avoir comme un gamin. Certains joueurs m'ont sonné car ils apprenaient la nouvelle par le biais de la presse.»
Concernant les raisons du départ de son entraîneur, là aussi Daniel Bay ne mâchait pas non plus pas ses mots. «On a tout essayé pour le contenter. Notre idée est de former les jeunes de la deuxième équipe et de les intégrer au fur et à mesure dans le noyau de la première. Mais Salvatore était tout à fait contre. Il n'acceptait pas que désormais, à Villers, toutes les équipes soient mises sur un pied d'égalité. Mais c'est ahurissant, je ne comprends pas qu'on ne veuille pas donner une chance à des jeunes qui ne l'auront pas ailleurs. »
Se retrouvant désormais sans coach, le président villersois ne se veut pas inquiet. «Non, le club de Villers n'est pas mort. » Promu à la fin de la saison dernière, le club ne cesse de prendre de l'envergure. Le président se déclare même ambitieux. «Le Covid a freiné notre progression, mais tant que je suis à bord, je veux que le club grandisse. Oui, nos infrastructures sont vieillissantes, mais on fait tout pour les changer. Par exemple, on refait l'éclairage cette saison. Je ne comprends pas les critiques du coup. Vous allez voir, Villers intéresse toujours les sponsors et les connaisseurs du football provincial. »
L’ambiance est tendue du côté des Villersois, mais l’arrivée d’un nouvel entraîneur pourrait permettre de calmer le jeu.