320 candidats préparent l’examen de chasse

À quinze jours de l’examen pratique de chasse, les candidats ont pu s’entraîner ce week-end à Verlaine. Le mot d’ordre: la sécurité avant tout.

Encadrés par des chasseurs expérimentés, les élèves ont appris à manipuler les armes avec prudence et précision. ©Royal Saint-Hubert Club

Louise RENSON

Publié le 16-08-2021 à 06h00

Derniers jours de formation pour les candidats à l’examen pratique de chasse. Ce week-end, les aspirants chasseurs ont profité des espaces verts du château d’Oudoumont, à Verlaine, pour se préparer aux épreuves organisées en septembre par la Région wallonne. Durant trois jours, ils se sont relayés aux différents postes d’exercices: séance de tirs sur cible, simulation d’une chasse à la botte, en battue ou depuis un mirador… Une réplique exacte de ce qui les attend lors de l’examen.

«L'épreuve vise à vérifier si les candidats connaissent les armes et leur manipulation dans toutes les situations de chasse. Ce qui est recherché, c'est l'absence de toute prise de risque», explique Benoît Petit, président du Royal Saint-Hubert Club, qui organise ces journées de formation.

Tout manquement au respect des règles de sécurité entraîne en effet l'exclusion du candidat. Pas question de tirer en direction d'un promeneur, d'un cycliste ou d'une habitation. «C'est un examen compliqué, certes, mais c'est une garantie d'avoir des chasseurs qui sont extrêmement bien formés et très prudents. C'est ce qui fait que nous n'avons pas d'accident», poursuit Benoît Petit.

La sécurité avant tout, donc, et ce même lors de la formation. Chaque élève a ainsi droit à son propre moniteur, un chasseur expérimenté et intransigeant. De quoi assimiler rapidement les bons gestes. «Au-delà de l'aspect sécurité, on insiste sur le bien-être animal, ajoute le Comte Bertrand de Liedekerke, propriétaire du château d'Oudoumont. Le tir doit être net, pour éviter au maximum qu'il y ait du gibier blessé.»

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