Denis Pirard, le conseiller des jeunes
Le Verlainois Denis Pirard s’est lancé dans une nouvelle aventure. Depuis presque deux ans, il est agent de joueurs.
Publié le 26-12-2020 à 06h00
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Denis Pirard ne cesse de travailler. Confortablement installé dans son canapé, le Verlainois visionne et décortique une énième rencontre de football. «Là, en ce moment (NDLR: mercredi après-midi), je regarde le match des U23 entre le Standard et Saint-Trond. Mais pour moi, c'est une passion et je pourrai d'ailleurs faire ça toute ma vie», dit-il.
Sa trajectoire est pour le moins originale. Ancien pongiste bien connu dans notre arrondissement, Denis Pirard a troqué les tables de tennis de table pour celles des négociations. Depuis presque deux ans, il est devenu agent de joueurs. «Mais je préfère qu'on dise que je suis conseiller sportif. Pour moi, un agent, ça peut être perçu comme péjoratif, glisse l'intéressé, qui s'est lancé dans l'aventure un peu par hasard. Depuis toujours, mes deux fils jouent au football et je discute avec beaucoup de parents au bord des terrains. Certains n'hésitaient pas à me solliciter lorsqu'ils avaient besoin d'un conseil concernant l'encadrement de leur enfant. J'ai longtemps réfléchi avant de me lancer dans l'aventure.»
Bien lui en a pris puisque Denis a intégré, il y a quelques mois déjà, la société de management «Vulpes», lancée par Maxime Vossen.
Des jeunes régionaux
Actuellement, le Verlainois gère les intérêts de sept jeunes. Parmi ceux-ci, on retrouve, entre autres, le Waremmien Quentin Benaets et l'Amaytois Mattéo Croda. «On se concentre surtout sur les jeunes. Moi, je m'occupe des catégories de U18 à U21, souligne celui qui bosse, dans la vie de tous les jours, à l'administration de Saint-Georges. Mon but est d'accompagner ces jeunes du mieux possible et de veiller à ce qu'ils soient équilibrés. Par exemple, la réussite des études secondaires reste la priorité. On essaie également de leur apporter une aide quand ils en ont besoin. Que ce soit sur le plan psychologique ou physique.»
Au fil du temps, notre interlocuteur s'est fabriqué un beau petit carnet d'adresses. «Je collabore avec les clubs du Standard, de Charleroi et de Saint-Trond. Je possède également des mandats pour quelques joueurs africains qui cherchent à venir percer en Belgique, détaille Denis Pirard. Dans ce boulot, on est amené à rencontrer des scouts venus de toute l'Europe. Mon rêve serait, un jour, de vivre pleinement de ma passion. Mais je ne veux pas brûler étapes.»
En attendant de pouvoir réaliser son rêve, le Verlainois espère voir l'un de ses petits protégés atteindre la Jupiler Pro League. «Ce serait extraordinaire!», termine-t-il.